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sábado, 23 de junio de 2018

Lorsque la trésorerie générale du Royaume entrave l’Etat de Droit

Pour ceux qui veulent avoir des exemples concrets de comment la Trésorerie Générale du Royaume ignore et refuse d’exécuter des arrêts et sentences des tribunaux administratifs, et entrave ainsi la réalisation de l’Etat de droit tant clamé et cher à Sa Majesté le Roi et à tous les citoyens marocains derrière lui, en voici la preuve.

D’autres documents peuvent être très douloureux pour cette administration en particulier. Je jugerai de l’opportunité de les publier et j’assumerai au nom de l’amour que je porte à mon Pays, à son rêve de développement et de prospérité dans le cadre d’une démocratie réelle et de mon indéfectible attachement à Sa Majesté le Roi.

Abdeslam Baraka
Rabat le 23 Juin 2018



domingo, 22 de octubre de 2017

Carta del moro a su buen amigo cristiano

Ya va siendo hora, querido amigo, 
De decir nuestra amistad.
Es tan natural, sólida y duradera
Que sería una pena que no se supiera.

No es que deba servir de ejemplo,
Se que ni tu ni yo pretendemos a tanto.
Ni nos interesa serlo ni para bien ni para mal;
Aunque no tengamos nada que ocultar.

Pero sí, que se sepa que somos hermanos
Con una pizca, diría yo, de preferencia
Sea por tu parte o por la mía
Por tan profundo amor mestizo.

Amor, cierto es amor, 
Por una idea, por un proyecto
Nacidos por un bien común
Y convicciones compartidas.

Es amor al ajeno,
Amor a la diferencia
Amor a la buena vecindad
Amor cristiano y mahometano.

Tu cultura no fue la mía
Y tampoco la mía fue tuya
Pero las dos son grandes
Por servir la humanidad.

Pero por grandes que sean y porque lo son,
Ni se ofuscan ni se estremecen
Por saludar belleza y excelencia
Y hacer reverencia a la cultura gemela.

No quiero que sean largas
Estas palabras sinceras de reconocimiento
Yo de ti aprendí tantas cosas
Como tantos discípulos tuyos en su momento.

Recordaré con orgullo nuestras charlas
Después de esos tantos y bellos recorridos
Por llanuras, desiertos y mas halla de las montañas del Atlas
Encuentros y baladas por tantos senderos desconocidos.

Hicimos algo juntos,
Ni valoro ni me paso en ilusiones
Pero juntos echamos mano,
A ideales que se hacen realidad.

¡Que bien me siento en este momento!
Acariciando mi teclado de buen agrado, 
Para decir gracias al buen amigo cristiano,
Por la amistad que doy y recibo de un ser humano.

Abdeslam Baraka
Rabat el 22 de octubre de 2017

A mi querido amigo José Carlos Garcia Fajardo
Profesor Emérito de la Universidad Complutense de Madrid

lunes, 24 de diciembre de 2012

Civilisation mise à mal par nous mêmes

Redécouvrir et aller à nouveau à la rencontre de notre réalité historique du sud de la Méditerranée, pourrait nous éviter bien des déboires. Ça nous placerait d’abord dans une perspective de sérénité naturelle et de prise de conscience d'une personnalité intrinsèque marocaine et maghrébine. Ensuite ça nous faciliterait nos retrouvailles avec nous mêmes et nous amènerait à mieux appréhender l’avenir.

Une patrie, une nation, une population, aux caractéristiques particulières, avide de développement dans le cadre d'une approche participative et démocratique, c'est bien le plus beau des voeux pour un peuple déterminé à repenser son avenir et assurer sa pérennité.

Il faut bien reconnaitre, par les temps qui courent,  que la civilisation occidentale dérape. Tous ses voyants sont au rouge: économiques, financiers, sociaux, spirituels, éthiques et bien d’autres. Ses propres horizons, demeurent sombres et lugubres: Souffrances, larmes et douleur, sévissent dans bien de familles au nord de la Méditerranée et les discours et programmes électoraux ne convainquent plus personne. C'est, sans aucun doute, la plus grave crise de l'histoire du système démocratique occidental.

Heureusement, notre avenir ou résurrection résident encore dans notre propre culture; souvent mise à mal par nous mêmes et par certains enseignements ou interprétations erronées, voire par certaines influences "fashion" ou de pur mimétisme, pour ne dire que ça.

Il nous appartient désormais de nous remettre à l'oeuvre, puiser dans notre terroir, dans nos veines, dans notre âme, pour y retrouver les germes d'une renaissance plus humaine, plus fraternelle et prometteuse pour nous mêmes et pourquoi pas, pour le reste de l’humanité.

Le Nord n'a pas toujours indiqué le bon cap et l'Orient appartient aux orientaux.

Abdeslam Baraka

24 Décembre 2012

Time to confront our history, our present and our future

Understanding the historical facts of Sub-Mediterranean region, will prevent us from useless confrontations, and will benefit us to aspire towards a clearer and stable future, a future that understands and comprehends the exclusive Maghrebine personality, without and far from the fake nationalism enforced by the occupier and without the imported ideologies.

A distinct and careerist nation to develop within a participatory approach is the ideal image of a promising nation willing to progress to a brighter future on a steady path and trajectory.

The West is bankrupt, and our future, God willing, lies within the ability to create and hard work, and founding this future on our heritage and our exclusivity which was one day the beacon, only to fail afterwards and vanish due to a reason or another and a collective responsibility and accountability.

It is about time to confront our history, our present and our future with a responsible impartiality and transparency.

Abdeslam Baraka.
December 24th 2012

Translated By Mourad Beni-ich

sábado, 15 de diciembre de 2012

Débat biaisé sur la délocalisation

Si une entreprise étrangère délocalise sa production c’est bien pour gagner en compétitivité. Mais force est de reconnaitre ce choix est source de contestation ou de débat dans les pays du Nord de la Méditerranée.

La délocalisation est à analyser depuis les perspectives de production et de service à la fois. Rentabilité et exploitation se rejoignent.

De quoi se plaindraient-on, alors? La recherche de rentabilité et de la performance s’inscrivent dans le cadre du système économique qui est le leur, aidés en cela par une mondialisation voulue par leurs stratèges et théoriciens. 

A cette heure, ils sont encore résolument demandeurs. Mais il appartient aux pays du sud de tirer le meilleur profit de cette tendance apparemment ponctuelle et temporaire, notamment au niveau de la formation et du transfert de technologie. Car rien n’empêche ceux qui ont délocalisé une fois, de le refaire au gré de leurs intérêts. Il s'agit de vouloir apprendre et apprendre encore, s'imprégner des méthodes et des techniques de management nouvelles et d’entreprendre enfin pour son compte et pour l'intérêt de son propre pays.

La Chine sait y faire.

Abdeslam Baraka

15 Décembre 2012

jueves, 6 de diciembre de 2012

Créatures de Dieu

J'hésite, désormais, à tuer une fourmi ou une mouche, pour autant que leurs tailles respectives soient infimes et dérisoires.

On ne peut contester que ces insectes ont une âme qui ne s'amoindri ni du fait de leur courte durée de vie ni de leur faiblesse apparente. 

J’observe …. et j’apprends.

A l'instar du respect que je dois à la vie humaine et à la cohabitation cordiale avec mes semblables, je ne peux m'empêcher de croire à la bonne entente avec le reste des créatures de Dieu.

Abdeslam Baraka

6 décembre 2012

miércoles, 5 de diciembre de 2012

Tragédies et yeux hagards

Ce qui se se passe en Egypte, en Tunisie, au Mali, au Nigeria et en Libye, c'est à ne rien comprendre! Le Yémen ne fait plus la une des journaux télévisés et la Syrie se meurt entre frères et non frères, en direct sur les médias arabes et non arabes. La Palestine pointe un moment puis s'éteint dans les méandres d'une information jugulée.

Le dialogue ("Choura"), principe immuable de l'Islam, serait-il absent du jeu ambiant et de ces terres? Les protagonistes, étant plutôt enclins au fratricide, tellement présent et en vogue par les temps qui courent, nous amèneraient-ils à conclure que les simples observateurs furieux et tristes que nous sommes, n'ont rien à y redire?

Serait-ce le signe d'une profonde ignorance ou tout simplement, celui d'une nature refoulée particulièrement néfaste d'un être humain qui coure encore librement par ces contrées désertes, qui pourtant se prévalaient de la renommée d'être tellement hospitalières, par tradition! Ce serait dommage pour une région qui a tant donné à l'humanité aussi bien sur le plan culturel que scientifique et bien d'autres enseignements.

Ce qui est certain, c'est que la communauté internationale semble se passer allègrement de ces tragédies humanitaires qui se multiplient devant nos yeux hagards, mais qui doivent certainement intéresser un guetteur inconnu, muet et sibyllin qui attend dans la pénombre, que sa proie soit mûre et affaiblie pour s’en délecter en toute sécurité, voir en toute impunité.

Je dirais même une impunité concédée.

Abdeslam Baraka

5 Décembre 2012

jueves, 1 de noviembre de 2012

Entre doléances et nostalgies

Le concept d’intellectuel a fait partie d'une époque, heureusement éphémère et furtive. Une mode liée à l'hégémonie de certaines idéologies dont le but était l'accaparement du pouvoir par le truchement d'une élite, sur la base de la discrimination, de l'exclusion et du dédain à l'intelligence humaine.

Aujourd'hui, personne ne cherche à se laisser guider sur le plan intellectuel, plutôt à participer à la gestion de son présent et de son avenir, en plénitude de ses droits humains et citoyens.

Certains ne peuvent malheureusement pas se libérer d'une certaine idolâtrie nostalgique ni d'un passé, qui ne peut, désormais, leur être d'aucun secours pour résoudre leurs doléances présentes et futures.

Maintenant nous sommes déjà demain; nous sommes pressés par le temps et le temps attends de nous de l'accompagner par nos actions et notre créativité, le cas échéant et non pas par des souvenirs révolus, aussi beaux ou ressentis soient-ils.

Abdeslam Baraka

1 Novembre 2012

miércoles, 29 de agosto de 2012

Hélas, l'espèce en voie de disparition ne l'est plus

J'apprends sur FaceBook, qu'une espèce censée être en voie de disparition, existe bel et bien et semble s'activer joyeusement sur les réseaux sociaux. J’entends celle des totalitaires, qui ne touchent leur clavier que pour injurier, porter des attaques personnelles et ainsi, fuir le débat d’idées.

Et pour comble, la virtualité aidant, leur "contribution" se fait sous le signe de l'amitié FaceBook ou autre réseau social.

Il faut reconnaître, que les militants de la lutte pour le respect des autres, pour l’implantation des valeurs de démocratie et de tolérance, ont encore du pain sur la planche.

Abdeslam Baraka

29 Août 2012

lunes, 27 de agosto de 2012

Le cas Ross et le droit international

Ceux qui prétendent, et qui à la limite se targuent d’affirmer que Mr. Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l'ONU, tiendrait à maintenir Mr. Christopher Ross en tant qu'envoyé spécial pour la question du Sahara Marocain, devraient certainement savoir qu'une telle attitude irait à l'encontre du droit international et ce, pour deux raisons principales:

- L'essentiel réside dans la réussite de la mission et non pas dans le succès d'une personne déterminée. Une personne qui échoue dans une mission ne peut voir son mandat renouvelé sine die, au risque d'entraver la réalisation de l'objectif qui lui a été assigné.

- Le principe de récusation, communément admis dans toutes les législations, au niveau judiciaire, ne peut souffrir de limites dans les procédures de consensus et de règlement pacifique des conflits; loin de là.

Force est de reconnaître, que le droit et la légitimité sont du côté du Royaume du Maroc, soyons-en sûrs. Ne sont à plaindre que ceux qui en doutent.

Abdeslam Baraka

27 Août 2012

martes, 31 de julio de 2012

Une fleur de marguerite pour voile

Et le vent se levant
Me poussait vers mon but,
Croisant dans cet élan
L'océan en lutte.

Un cap fixé au Nord,
Allure sans hâte
Pour conjurer le sort
Et atteindre l’halte.

Une terre, m'a-t-on dit,
Attends ton arrivée,
Un peuple, un lieudit,
Qui pourrait t’abriter.

Chaloupe qui glissait
Lentement au travers
De vagues hérissées,
Sans crainte de revers.

Une voile hissée,
Fleur de marguerite,
Aux pétales tissées
Qui, au vent, s’agitent.

Aux lueurs parées d'or
D'immaculée blancheur
Voile qui virait de bord
A l'approche des fraîcheurs.

Terre, terre, je dis!
Pourtant point de phare,
Nul signe de vie
Ni d'âme dans ce noir.

La terre est bien là
Mais point de lumières
Et dire que voilà
La fin de croisière.

"Retournes d'ou tu viens!"
Me dit un vieux pêcheur
"...Il fut un temps de bien
Sans voleurs ni tricheurs…",

"…Sur cette terre d'accueil
Jadis très prospère,
La crise et ses écueils.
Ont brouillé les repères… ».

"...Ta voile de printemps
Pourrait te ramener
Sous un ciel plus clément,
Au foyer bien aimé… ».

"…attends…je viens aussi
Voguons vers ton pays
Plus rien à faire ici
Le rêve a failli ».

Abdeslam Baraka

Rabat le 31 Juillet 2012

domingo, 22 de julio de 2012

L'exemple à ne pas suivre

L'Occident est à la recherche d'une issue de crise. Au même moment, le Sud de la Méditerranée semble être encore en quête de définir un cap.

Certes, l'issue souhaitée par les uns, n'est pas chose aisée. Néanmoins, elle garde quelques chances d'aboutir dans des délais raisonnables, malgré les ravages qu'elle promet de laisser sur sa voie. Par contre, trouver le cap, le tenir ensuite, dépendra des vents et des marées. Encore faut il que le temps reste clément et que l'orage ne menace pas; pour ne pas trop brouiller la vue. C'est dire combien le cap des autres semble incertain, voire invisible à l’horizon.

Mais cette fatalité n'est pas forcément négative. Le Sud de la Méditerranée, a aujourd'hui, la chance d'éviter le mimétisme téméraire et dispose de la possibilité de scruter de nouveaux horizons pour enfin trouver Le Cap qui garantisse un développement durable et harmonieux.

L'exemple Occidental, s'est avéré en fait, n'être qu'un mirage et son effet sur les gens, plus qu'un horrible cauchemar. "Tout ce qui brille n'est pas or", disait-on. Plus que jamais, ce proverbe traduit une bien triste réalité.

Comment se fait-il que tant d'abondance, d'étalage de richesses et de puissance aient pu disparaître du jour au lendemain?

Ce qui demeure certain dans ce modèle, c'est qu'il laisse aux citoyens, in fine, le soin de payer de leurs maigres deniers les excès d'un système et les abus des ses acteurs principaux.

Ce n'était donc pas l'exemple à suivre!

Abdeslam Baraka

Rabat le 22 Juillet 2012

jueves, 7 de junio de 2012

Le délire des mots simples

Des mots simples!
J'y adhère pleinement.
A l'instant où ils nous parlent
Ils s'entendent aisément,
Dans leur clarté naturelle.

Croire en l'imaginaire,
Lui donner forme ou vie,
Quoi de mieux pour plaire,
Que les mots simples que je lis,
Dans les délires d'un poème vrai!

Ne cherche point poète,
A ternir l'éclat de tes mots.
Les vers qu'ils composent
Nous soulagent de bien de maux,
Apaisent appétits et vaines querelles.

Des mots simples,
Quelque soit le discours,
Mots qui empruntent la voie rare et pure,
Celle qui invite à donner libre cours,
Au chant des vérités intemporelles.

Abdeslam Baraka

Le 7 Juin 2012

lunes, 4 de junio de 2012

Démocratie et modèle de société

Certains ont voulu imposer leur modèle de démocratie à la pointe de leurs fusils, d'autres en exerçant un chantage aux peuples d'Afrique et d'Amérique latine sous la menace du "déni" d'investissement et d'aide au développement. D'aucuns, ne se gênent pas à s'ériger en protecteurs des pays du Sud, à la faveur d'un prétendu droit à la tutelle civilisatrice, historique et prétendument légitime.

Le résultat fut nettement dévastateur et la démocratie s'est retrouvée de plus en plus discréditée et affaiblie, en premier lieu dans les pays industrialisés. 

Comment expliquer sinon qu'un gouvernant fraichement et démocratiquement élu, décide de supprimer cinq cent mille emplois et de tripler les frais universitaires, en contradiction flagrante avec ses promesses de campagne électorale (G.B. David Cameron) 1?

Comment peut on concevoir que dans le vieux continent, les engagements électoraux se soient vus remplacés par les recommandations du Fonds monétaire international, qui ont fait, par le passé, tant de dégâts dans les pays du Sud? Et comment peut on justifier que les peuples doivent souffrir et payer pour une mauvaise gestion, sans avoir le droit d’abord d’exiger que les responsabilités soient purgées?

Maintenant que le panorama est on ne peut plus clair et que les mensonges et les opportunismes sont restés à découvert, les sociétés ont l'occasion historique de reprendre le contrôle de leur destin et de se prémunir de pareils abus, à l’avenir.

Le seul point positif dans ce contexte tragique, de désorientation et d'attentisme (sans mentionner les effets dévastateurs et incontrôlés du phénomène, encore obscure, de WikiLeaks), est que personne ne peut désormais s'ériger en donneur de leçons et qu'à nouveau, l'avenir reste à construire.

Sans aucun doute, la démocratie devra continuer à être inéluctable en tant qu'outil de gouvernement et de dialogue politique et social; encore faut il la délier des idéologies ultra-libérales, populistes et des croyances exacerbées, telles que celles qui ont caractérisé le système des démocraties populaires, national-socialistes ou totalitaires qui ont sévit au XXème siècle.

L'objectif de la démocratie ne peut nullement être celui d'aboutir à un modèle unique de société, mais bien celui de permettre la coexistence des antagonismes et des rivalités dans un cadre concerté d’entente pacifique et harmonieuse. Nous nous orienterions, alors, vers une véritable démocratie, confirmée et assumée par la société civile, qui nous permettrait d'être cohérents avec nos identités respectives et qui respecterait nos croyances et nos cultures en facilitant ainsi, une coexistence enrichissante pour tous.

D'où la nécessité d'identifier, de promouvoir et de développer au sein de chaque société et dans toute culture, les principes qui coïncident avec les valeurs démocratiques universellement reconnues, afin que le comportement démocratique soit un apprentissage naturel et permanent. Cela commence par le respect d'autrui, comme base nécessaire pour tout système socio-politique qui tend à garantir les droits fondamentaux à la vie, à la liberté et à la solidarité.

La démocratie n’a nulle besoin de formules abstraites pour atteindre la bonne gouvernance. Elle appelle surtout au bon sens, à la liberté de vote et au consensus autour des questions fondamentales.

Les démocraties actuelles pêchent souvent par excès « technisisme". C'est ce qui est généralement qualifié de "fondamentalisme démocratique". Ces démocraties se font de plus en plus formelles et rigides, en s’appuyant sur un système de partis qui, paradoxalement, monopolise le dialogue et la confrontation d’idées. Les autres composantes de la société demeurent, dans ce cas, marginalisées et la démocratie mise en cage dans un dédale de procédures et de technicités qui la vident de toute substance.

Tous les acteurs politiques n'ignorent pas cette réalité, mais nombreux sont ceux qui profitent d'un court mandat électoral, pour se limiter à parader ou à la limite arborer une nouvelle cravate dans les dédales du « temple des élus ». Pour nombre de ces personnages, l'immunité, les relations de haut niveau et l'accès au contact avec les grandes entreprises,  se transforment, tout naturellement, en abus de pouvoir naturel et assumé.

C'est bien pour ces raisons, que nous sommes appelés à réinventer les règles du mandat électoral; pour que jamais plus, un acte démocratique et volontaire ne se transforme, à terme, en séquestration de la volonté populaire.

Une des voies pourrait résider dans l'élargissement des causes d'annulation ou de retrait du mandat; le recours à l'exercice de référendums d'initiative populaire en est une autre et enfin le contrôle de l'excessif pouvoir des partis politiques quant au choix des candidats. 

La deuxième voie pourrait prospecter la plus que discutable discipline de vote des groupes politiques au sein des institutions représentatives, situation qui contredit le principe constitutionnel selon lequel, le vote du parlementaire est un devoir et un droit personnel qui ne peut être délégué.

Ce qui est certain, c'est que ni les pratiques de mauvaise gouvernance ni les effets pervers des crises actuelles, ne devraient porter atteinte à notre option résolue pour la démocratie. Maintenant plus que jamais, nous devons la préserver et la protéger contre les insidieuses tentatives réactionnaires.

Heureusement, la démocratie est un concept qui ne peut être enterré aisément. Il demeure le seul moyen disponible pour les citoyens de pouvoir changer le cours des événements dans la continuité et le respect du droit. 

Peu importe s'il faut revenir à la charge tous les quatre ou cinq ans pour le rappeler et exiger le redressement des principes fondamentaux altérés. La vie des peuples ne se mesure pas en termes de mandats, plutôt par le bien-être d'une vie sociale en paix et en sécurité, ce qui ne peut être assuré que par le principe immuable de Justice.

Abdeslam Baraka

4 Juin 2012

1 - En 2012 lorsque le présent article fut rédigé et publié la suppression de 500.000 emplois par David Cameron était considérée comme une trahison aux promesses électorales. Aujourd’hui, au moment où je réédite le même article en 2017, certains prétendants à la présidentielles française en font même une promesse électorale franche, voire une mesure heureuse et salutaire de leur programme. Décidément c’est désormais le monde à l’envers!

viernes, 1 de junio de 2012

Je veux croire

En dépit des crises, des violences et du pessimisme ambiant au niveau mondial, je veux croire en un avenir paisible, prospère et prometteur pour nos enfants.

Je veux croire, mais aussi faire en sorte que ça soit ainsi.

Ne faisons pas comme ceux qui ont hypothéqué l'avenir des générations présentes et futures en recourant, de manière irresponsable et libertine à l'endettement à outrance, au jeu pervers du casino des marchés financiers et à la délectation dans la fausse abondance. Et surtout, n'oublions pas!

Soyons dignes du respect de ces enfants innocents, envers les parents que nous sommes. Faisons en sorte que leur candide idolâtrie et leur enthousiasme, ne s'éteignent pas à l'aurore de leur vie. Faisons en sorte que leurs rêves et leurs espoirs ne se transforment pas en amère et rebelle déception.

Si nous nous y attelons en conscience et sincérité, nous saurons, alors, quoi faire. Tout dépend désormais de nous et de notre capacité à associer harmonieusement, espérances, exigences et responsabilité. 

Alors et seulement alors, nos enfants aussi, sauront à leur tour, s'assumer.

Abdeslam Baraka

1 Juin 2012

lunes, 7 de mayo de 2012

L'Afrique martyrisée, par elle même

Que reste-t-il de l’Afrique,
Terre de générosité et d’abondance!
Qu’avons nous fait, mes frères, mes soeurs,
De ce don sublime du ciel,
De ce berceau unique et providentiel?

Depuis cinquante ans, au moins, que l’étranger est parti,
Qui peut, en justice, lui faire encore grief
De nos propres maux, de cette piètre condition
De ces êtres errants au gré du désespoir
Entre frontières minées et éclats de poudre noire?

Qui tient la machette aujourd’hui,
Et pourquoi faire?
Qui cherche encore à asservir
Un semblable et l’empêcher de vivre
sa propre et juste destinée?

Que manque-t-il à notre espèce,
Pour apprendre à respecter,
Le choix de vie et de parcours,
Le droit des autres à diverger
Et de clamer leur liberté.

L’Afrique est oubliée,
Martyrisée, par elle même.
Personne ne viendra à son secours
La période coloniale est bien révolue
Africains, jetons enfin notre propre dévolu.

Abdeslam Baraka

Rabat le 7 Mai 2012