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lunes, 24 de diciembre de 2012

Civilisation mise à mal par nous mêmes

Redécouvrir et aller à nouveau à la rencontre de notre réalité historique du sud de la Méditerranée, pourrait nous éviter bien des déboires. Ça nous placerait d’abord dans une perspective de sérénité naturelle et de prise de conscience d'une personnalité intrinsèque marocaine et maghrébine. Ensuite ça nous faciliterait nos retrouvailles avec nous mêmes et nous amènerait à mieux appréhender l’avenir.

Une patrie, une nation, une population, aux caractéristiques particulières, avide de développement dans le cadre d'une approche participative et démocratique, c'est bien le plus beau des voeux pour un peuple déterminé à repenser son avenir et assurer sa pérennité.

Il faut bien reconnaitre, par les temps qui courent,  que la civilisation occidentale dérape. Tous ses voyants sont au rouge: économiques, financiers, sociaux, spirituels, éthiques et bien d’autres. Ses propres horizons, demeurent sombres et lugubres: Souffrances, larmes et douleur, sévissent dans bien de familles au nord de la Méditerranée et les discours et programmes électoraux ne convainquent plus personne. C'est, sans aucun doute, la plus grave crise de l'histoire du système démocratique occidental.

Heureusement, notre avenir ou résurrection résident encore dans notre propre culture; souvent mise à mal par nous mêmes et par certains enseignements ou interprétations erronées, voire par certaines influences "fashion" ou de pur mimétisme, pour ne dire que ça.

Il nous appartient désormais de nous remettre à l'oeuvre, puiser dans notre terroir, dans nos veines, dans notre âme, pour y retrouver les germes d'une renaissance plus humaine, plus fraternelle et prometteuse pour nous mêmes et pourquoi pas, pour le reste de l’humanité.

Le Nord n'a pas toujours indiqué le bon cap et l'Orient appartient aux orientaux.

Abdeslam Baraka

24 Décembre 2012

sábado, 15 de diciembre de 2012

Débat biaisé sur la délocalisation

Si une entreprise étrangère délocalise sa production c’est bien pour gagner en compétitivité. Mais force est de reconnaitre ce choix est source de contestation ou de débat dans les pays du Nord de la Méditerranée.

La délocalisation est à analyser depuis les perspectives de production et de service à la fois. Rentabilité et exploitation se rejoignent.

De quoi se plaindraient-on, alors? La recherche de rentabilité et de la performance s’inscrivent dans le cadre du système économique qui est le leur, aidés en cela par une mondialisation voulue par leurs stratèges et théoriciens. 

A cette heure, ils sont encore résolument demandeurs. Mais il appartient aux pays du sud de tirer le meilleur profit de cette tendance apparemment ponctuelle et temporaire, notamment au niveau de la formation et du transfert de technologie. Car rien n’empêche ceux qui ont délocalisé une fois, de le refaire au gré de leurs intérêts. Il s'agit de vouloir apprendre et apprendre encore, s'imprégner des méthodes et des techniques de management nouvelles et d’entreprendre enfin pour son compte et pour l'intérêt de son propre pays.

La Chine sait y faire.

Abdeslam Baraka

15 Décembre 2012

domingo, 22 de julio de 2012

L'exemple à ne pas suivre

L'Occident est à la recherche d'une issue de crise. Au même moment, le Sud de la Méditerranée semble être encore en quête de définir un cap.

Certes, l'issue souhaitée par les uns, n'est pas chose aisée. Néanmoins, elle garde quelques chances d'aboutir dans des délais raisonnables, malgré les ravages qu'elle promet de laisser sur sa voie. Par contre, trouver le cap, le tenir ensuite, dépendra des vents et des marées. Encore faut il que le temps reste clément et que l'orage ne menace pas; pour ne pas trop brouiller la vue. C'est dire combien le cap des autres semble incertain, voire invisible à l’horizon.

Mais cette fatalité n'est pas forcément négative. Le Sud de la Méditerranée, a aujourd'hui, la chance d'éviter le mimétisme téméraire et dispose de la possibilité de scruter de nouveaux horizons pour enfin trouver Le Cap qui garantisse un développement durable et harmonieux.

L'exemple Occidental, s'est avéré en fait, n'être qu'un mirage et son effet sur les gens, plus qu'un horrible cauchemar. "Tout ce qui brille n'est pas or", disait-on. Plus que jamais, ce proverbe traduit une bien triste réalité.

Comment se fait-il que tant d'abondance, d'étalage de richesses et de puissance aient pu disparaître du jour au lendemain?

Ce qui demeure certain dans ce modèle, c'est qu'il laisse aux citoyens, in fine, le soin de payer de leurs maigres deniers les excès d'un système et les abus des ses acteurs principaux.

Ce n'était donc pas l'exemple à suivre!

Abdeslam Baraka

Rabat le 22 Juillet 2012