Redécouvrir et aller à nouveau à la rencontre de notre réalité historique du sud de la Méditerranée, pourrait nous éviter bien des déboires. Ça nous placerait d’abord dans une perspective de sérénité naturelle et de prise de conscience d'une personnalité intrinsèque marocaine et maghrébine. Ensuite ça nous faciliterait nos retrouvailles avec nous mêmes et nous amènerait à mieux appréhender l’avenir.
Une patrie, une nation, une population, aux caractéristiques particulières, avide de développement dans le cadre d'une approche participative et démocratique, c'est bien le plus beau des voeux pour un peuple déterminé à repenser son avenir et assurer sa pérennité.
Il faut bien reconnaitre, par les temps qui courent, que la civilisation occidentale dérape. Tous ses voyants sont au rouge: économiques, financiers, sociaux, spirituels, éthiques et bien d’autres. Ses propres horizons, demeurent sombres et lugubres: Souffrances, larmes et douleur, sévissent dans bien de familles au nord de la Méditerranée et les discours et programmes électoraux ne convainquent plus personne. C'est, sans aucun doute, la plus grave crise de l'histoire du système démocratique occidental.
Heureusement, notre avenir ou résurrection résident encore dans notre propre culture; souvent mise à mal par nous mêmes et par certains enseignements ou interprétations erronées, voire par certaines influences "fashion" ou de pur mimétisme, pour ne dire que ça.
Il nous appartient désormais de nous remettre à l'oeuvre, puiser dans notre terroir, dans nos veines, dans notre âme, pour y retrouver les germes d'une renaissance plus humaine, plus fraternelle et prometteuse pour nous mêmes et pourquoi pas, pour le reste de l’humanité.
Le Nord n'a pas toujours indiqué le bon cap et l'Orient appartient aux orientaux.
Abdeslam Baraka
24 Décembre 2012