sábado, 29 de octubre de 2022

Clin d’œil à mon petit fils

Je ne me pèse plus

Mais mon visage s’arrondit 

A vue d’œil face aux miroirs

Dont j’évite de croiser les reflets.


Pourtant je ne suis ni gourmand ni vorace.

Tout au plus un écart par ci, un autre par là,

Sans autres prétentions gustatives ou de satiété,

Que d’apaiser l’envie de grignoter.


Le fait est, que les rondeurs

Prennent le pas sur la sveltesse,

Et la lourdeur sur la légèreté.


Soit que je me leurre!

Soit que l’enfant dit vrai!:

« Papi tu as un gros ventre »


Abdeslam Baraka

Rabat le 28 octobre 2022

lunes, 18 de julio de 2022

Aunque te los lleves

Te los puedes llevar,
Tu escoges la edad
Nada te estremece
Y nadie te para.
Eres imprevisible,
Fugaz cuando gustas,
Lenta y dolorosa
A tu antojo sin más.
Te los puedes llevar
Dejarán un vacío, 
Pero el recuerdo se queda
Y no lo puedes arrebatar.
¡Que ingenuos somos!
Sabríamos un día,  
Que mientras la muerte sigua viva:
La vida perdura.

Abdeslam Baraka
Rabat El 18 de Julio 2022

sábado, 30 de octubre de 2021

La Gente Buena

Gente se va y no vuelve
Se le recuerda a veces
Hasta se le llora
Se la extraña, pero ya...
No es huella
No es voz ni suspiro
Tampoco es sueño ni idea 
Solo es recuerdo.
Dichosa sea la gente buena
Que al menos se le recuerda
Hasta que deja de ser,
Parte de la memoria.

Abdeslam Baraka
Rabat El 22 de octubre de 2021

miércoles, 16 de junio de 2021

Échapper au temps

Je sais que tu attends
Moi aussi
On ne se le dit pas
Mais on sait.
Nous voyons les autres passer
Qui ne reviennent pas
Qu'ils étaient partants
Ou pas, qu'importe!
Qu’importe le trajet aussi!
Un aller simple
Puis plus rien.
Un moment, on se prélasse 
Puis on oublie. 
On croit même avoir raté,
L’heure, l’instant, le temps de la mort.
Simple illusion bien sûr.
Abdeslam Baraka
16/06/2021

sábado, 24 de octubre de 2020

¡Si viviéramos!

Hoy pensé en un amigo fallecido

Fue en un momento en que caminaba por casa

Y que respondía a mi mujer por un tema ordinario.

Volví a pensar en el para tratar de comprender.

¿Que hacia el en mi instante?

¿Sería su presencia o simplemente su recuerdo?

¿Que es lo que hace que nos olvidemos de los difuntos,

Y que de pronto reaparezcan 

En nuestra mente, imaginación o memoria?

¡Qué es lo que hace que se piense en el!

In fine, solo podemos pretender ser un recuerdo, un pensamiento 

A lo más un sentimiento, después de faltar.

Si lo logramos, podríamos sentirnos satisfechos

Si viviéramos.


Rabat el 24 de Octubre 2020

Abdeslam Baraka


domingo, 8 de diciembre de 2019

Mon plus beau jour

Le jour où je partirai
Je serai heureux
La vie est pesante
Et de plus en plus
Nous savons y faire
Pour l’embrouiller davantage
Et la rendre invivable.
Des obligations nous retiennent
Les sentiments aussi
Mais loin d’en jouir
De s’éclater de rire
On s’ennuie à mourir.
Tourner en rond
En pensant avancer
Faisant place aux babioles
Pour tout quotidien
Voilà, qui plombe les ailes
Et vainc toute volonté
De prendre son envol
Vers les grandes étendues.
Eviter l’étouffement
Des espaces exigus
Où l’on se terre,
Où l’on se cache
Par nos choix délétères
Par crainte des inconnues
Serait-ce la seule issue?
Maybe celle du bonheur!
À ce prix point de rime
Ni tercet ni quatrain
Seule la quête infinie
De la lumière m’étreins.

Abdeslam Baraka

Rabat le 8 décembre 2019

domingo, 6 de octubre de 2019

Est-il posible encore de convaincre?

A l’heure où j’écris ces quelques lignes, un remaniement gouvernemental est en gestation. Il ne s’agirait probablement pas de la formation d’un nouveau gouvernent ni de l’adoption d’un programme gouvernemental.

Or ce qui urge aujourd’hui c’est bien ce satané itinéraire, à condition qu’il soit à même de répondre aux attentes combien pressantes et nécessaires des citoyens.

Pour faire court et éviter de s’égarer dans la multitude de priorités qui se bousculent au seuil de toute approche ou de réflexion autour d’un quelconque programme, un seul sujet peut et doit constituer l’axe de toute préoccupation, à savoir l’émigration de nos concitoyens avec tout ce que cela suppose pour eux, comme dangers et catastrophes et pour les leurs, leurs proches amis et familles comme blessures, douleurs et souffrances à vie. 

Pour l’Etat la perte est inconmensurable. Et il serait illusoire voire indécent de considérer cette perte serait compensée sur le plan pécuniaire, à savoir au travers des transferts de nos expatriés, destinés à leurs familles et partant, à leur pays. La perte pour l’Etat est profonde, dramatiquement lente et très préjudiciable sur les plans humains, économique et surtout de fracture sociale.

J’aimerais dire à ceux qui élaborent (je l’espère) un programme, que s’ils ne répondent pas d’abord à la manière de parer à cette hémorragie et que s’ils n’arrêtent pas l’ensemble de leurs plans d’actions en fonction de ce thème central, ils auront à nouveau raté leur rendez-vous avec l’histoire.

L’émigration constitue malheureusement le terminus d’un modèle de gouvernance, elle doit désormais marquer le nouveau départ pour la remise en question de la gouvernance partisane actuelle et espérons le de permettre d'entrevoir un brin d’espoir.

Le citoyen devra être, en toutes circonstances, à la tête et à la source de toute priorité. C’est seulement ainsi qu’il sera, peut-être, encore possible de convaincre. Le citoyen a besoin de savoir qu'il compte et que l'on compte sur son adhésion et sur sa participation. IL a besoin de se sentir digne dans son pays, fier de ses origines et rassuré sur son avenir. Sans cela aucun plan, aussi savant soit-il, ne saurait aller de l’avant.

Abdeslam Baraka

5 Octobre 2019