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domingo, 6 de octubre de 2019

Est-il posible encore de convaincre?

A l’heure où j’écris ces quelques lignes, un remaniement gouvernemental est en gestation. Il ne s’agirait probablement pas de la formation d’un nouveau gouvernent ni de l’adoption d’un programme gouvernemental.

Or ce qui urge aujourd’hui c’est bien ce satané itinéraire, à condition qu’il soit à même de répondre aux attentes combien pressantes et nécessaires des citoyens.

Pour faire court et éviter de s’égarer dans la multitude de priorités qui se bousculent au seuil de toute approche ou de réflexion autour d’un quelconque programme, un seul sujet peut et doit constituer l’axe de toute préoccupation, à savoir l’émigration de nos concitoyens avec tout ce que cela suppose pour eux, comme dangers et catastrophes et pour les leurs, leurs proches amis et familles comme blessures, douleurs et souffrances à vie. 

Pour l’Etat la perte est inconmensurable. Et il serait illusoire voire indécent de considérer cette perte serait compensée sur le plan pécuniaire, à savoir au travers des transferts de nos expatriés, destinés à leurs familles et partant, à leur pays. La perte pour l’Etat est profonde, dramatiquement lente et très préjudiciable sur les plans humains, économique et surtout de fracture sociale.

J’aimerais dire à ceux qui élaborent (je l’espère) un programme, que s’ils ne répondent pas d’abord à la manière de parer à cette hémorragie et que s’ils n’arrêtent pas l’ensemble de leurs plans d’actions en fonction de ce thème central, ils auront à nouveau raté leur rendez-vous avec l’histoire.

L’émigration constitue malheureusement le terminus d’un modèle de gouvernance, elle doit désormais marquer le nouveau départ pour la remise en question de la gouvernance partisane actuelle et espérons le de permettre d'entrevoir un brin d’espoir.

Le citoyen devra être, en toutes circonstances, à la tête et à la source de toute priorité. C’est seulement ainsi qu’il sera, peut-être, encore possible de convaincre. Le citoyen a besoin de savoir qu'il compte et que l'on compte sur son adhésion et sur sa participation. IL a besoin de se sentir digne dans son pays, fier de ses origines et rassuré sur son avenir. Sans cela aucun plan, aussi savant soit-il, ne saurait aller de l’avant.

Abdeslam Baraka

5 Octobre 2019

sábado, 5 de mayo de 2012

Marocains où que nous soyons!

Je peux comprendre un marocain ou une marocaine aigris vis-à-vis de l’administration. Je peux comprendre qu'ils n'aient pas toujours trouvé dans leur pays une oreille attentive, un travail, une aide humanitaire quelconque et bien d’autres réponses à des interpellations légitimes. Je peux comprendre qu'on critique l'action de son gouvernement et qu'on aspire à plus; nous comparer aux meilleurs et prétendre à un modèle de société bien plus solidaire.

Ce que je ne peux pas comprendre et que je rejette, c'est qu'on puisse dénigrer son propre pays, qu'on l'injurie publiquement et que l'on sous-estime l'intelligence du Peuple fier et travailleur, auquel nous appartenons.

Par les temps qui courent et par tous les temps, le seul pays où le marocain et la marocaine peuvent se sentir en sécurité, fiers et citoyens à part entière, c'est bien chez eux, avec tous les ratés que l'on peut imaginer. Ça ne dépend que d'eux mêmes, de faire de leur pays la terre de leurs rêves. Cette terre y est réceptive et prête politiquement et constitutionnellement.

Mais toutes nos pensées doivent aller aussi aux émigrés marocains qui luttent avec difficultés dans des pays qui ne sont pas les leurs, où de plus en plus, ils sont pris pour responsables de la crise, pris à partie par des mouvements nationalistes et fascistes qui ne cessent de croître et qui se trompent sciemment de cible.

Notre devoir est de leur dire que leur pays ne les oublie pas, que leur pays, peut être le dernier recours, que leur pays et leurs concitoyens les aiment et les respectent. Que nous sommes et serons tous marocains, égaux en droits et en devoirs, où que nous soyons. Qu'ils ont le mérite d'avoir osé élargir notre horizon, à force d'audace, d'efforts sur eux mêmes et de sacrifices.

Abdeslam Baraka

Rabat le 5 Mai 2012

miércoles, 30 de noviembre de 2011

Les marocains et le « printemps »

Le Printemps est une saison que les marocains et les marocaines connaissent depuis bien la nuit des temps. Ils ont toujours su tracer, par eux mêmes, leur chemins à travers les espaces infinis de leurs montagnes, déserts et prairies. 

Ils ont également su garder les secrets du maintien des arômes particuliers de leur saison préférée, loin des pollutions ambiantes.

Abdeslam Baraka

30 Novembre 2011