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lunes, 25 de junio de 2018

Pour le bien de notre progéniture

Le silence face aux injustices ne sert pas la Justice, la capitulation face à l’excès de pouvoir ne rend pas service au Pouvoir. Seuls la liberté de parole, le sacrifice de sa personne, l’engagement pour les justes causes et le courage de ses idées, peuvent assurer un avenir meilleur à nos enfants dans le cadre d’un État de droit. Ça mérite réflexion pour le bien de notre progéniture.

Abdeslam Baraka
Rabat le 25 Juin 2018

martes, 24 de octubre de 2017

Le Roi du coté du Peuple et le Peuple du coté de son Roi

Je crois fermement que Sa Majesté le Roi sera toujours du coté de son Peuple. C'est là une occasion historique pour les citoyens réformateurs, de bonne foi, de marcher vers l'Etat de droit avec une cadence soutenue, saine et tranquille.

L'essentiel est de renforcer cette symbiose, vivement souhaitée par tous, mais clairement entravée par ceux qui oeuvrent pour des intérêts obscures et sournois.

Mon voeu le plus cher, est que cet obstacle élevé par certains hypocrites et opportunistes, serviles et lâches, puisse être franchi, pour qu'enfin le soleil de la Justice et de la prospérité puisse illuminer notre très chère patrie et que les aspirations de ce peuple, fidèle à sa devise nationale, et ceux de son Roi méritant, puissent se réaliser.

Aujourd'hui plus qu'hier, le Peuple a besoin de son Roi et le Roi de son Peuple.

Abdeslam Baraka

lunes, 23 de octubre de 2017

La Loi, est elle toujours juste?

Lorsqu'on nous oppose la Loi, il me plait de dire que la Loi n'est pas forcément juste. La Loi émane du législateur qui n'est autre en démocratie, qu'une majorité parlementaire de circonstances (puisqu'elle est appelée à changer et souvent par sanction des électeurs).

Une Loi juste est une législation équilibrée entre droits et obligations du citoyen et ceux des pouvoirs publics. Une Loi juste laisse au Juge la faculté et la marge d'humanisme nécessaire à la cohésion d'une société. Une Loi juste inspire hauteur de vue, voire un brin de divinité ou d'équité, que certaines natures humaines ne peuvent corrompre par par leur cupidité.

Abdeslam Baraka

Rabat le 23 Octobre 2017

lunes, 4 de junio de 2012

Démocratie et modèle de société

Certains ont voulu imposer leur modèle de démocratie à la pointe de leurs fusils, d'autres en exerçant un chantage aux peuples d'Afrique et d'Amérique latine sous la menace du "déni" d'investissement et d'aide au développement. D'aucuns, ne se gênent pas à s'ériger en protecteurs des pays du Sud, à la faveur d'un prétendu droit à la tutelle civilisatrice, historique et prétendument légitime.

Le résultat fut nettement dévastateur et la démocratie s'est retrouvée de plus en plus discréditée et affaiblie, en premier lieu dans les pays industrialisés. 

Comment expliquer sinon qu'un gouvernant fraichement et démocratiquement élu, décide de supprimer cinq cent mille emplois et de tripler les frais universitaires, en contradiction flagrante avec ses promesses de campagne électorale (G.B. David Cameron) 1?

Comment peut on concevoir que dans le vieux continent, les engagements électoraux se soient vus remplacés par les recommandations du Fonds monétaire international, qui ont fait, par le passé, tant de dégâts dans les pays du Sud? Et comment peut on justifier que les peuples doivent souffrir et payer pour une mauvaise gestion, sans avoir le droit d’abord d’exiger que les responsabilités soient purgées?

Maintenant que le panorama est on ne peut plus clair et que les mensonges et les opportunismes sont restés à découvert, les sociétés ont l'occasion historique de reprendre le contrôle de leur destin et de se prémunir de pareils abus, à l’avenir.

Le seul point positif dans ce contexte tragique, de désorientation et d'attentisme (sans mentionner les effets dévastateurs et incontrôlés du phénomène, encore obscure, de WikiLeaks), est que personne ne peut désormais s'ériger en donneur de leçons et qu'à nouveau, l'avenir reste à construire.

Sans aucun doute, la démocratie devra continuer à être inéluctable en tant qu'outil de gouvernement et de dialogue politique et social; encore faut il la délier des idéologies ultra-libérales, populistes et des croyances exacerbées, telles que celles qui ont caractérisé le système des démocraties populaires, national-socialistes ou totalitaires qui ont sévit au XXème siècle.

L'objectif de la démocratie ne peut nullement être celui d'aboutir à un modèle unique de société, mais bien celui de permettre la coexistence des antagonismes et des rivalités dans un cadre concerté d’entente pacifique et harmonieuse. Nous nous orienterions, alors, vers une véritable démocratie, confirmée et assumée par la société civile, qui nous permettrait d'être cohérents avec nos identités respectives et qui respecterait nos croyances et nos cultures en facilitant ainsi, une coexistence enrichissante pour tous.

D'où la nécessité d'identifier, de promouvoir et de développer au sein de chaque société et dans toute culture, les principes qui coïncident avec les valeurs démocratiques universellement reconnues, afin que le comportement démocratique soit un apprentissage naturel et permanent. Cela commence par le respect d'autrui, comme base nécessaire pour tout système socio-politique qui tend à garantir les droits fondamentaux à la vie, à la liberté et à la solidarité.

La démocratie n’a nulle besoin de formules abstraites pour atteindre la bonne gouvernance. Elle appelle surtout au bon sens, à la liberté de vote et au consensus autour des questions fondamentales.

Les démocraties actuelles pêchent souvent par excès « technisisme". C'est ce qui est généralement qualifié de "fondamentalisme démocratique". Ces démocraties se font de plus en plus formelles et rigides, en s’appuyant sur un système de partis qui, paradoxalement, monopolise le dialogue et la confrontation d’idées. Les autres composantes de la société demeurent, dans ce cas, marginalisées et la démocratie mise en cage dans un dédale de procédures et de technicités qui la vident de toute substance.

Tous les acteurs politiques n'ignorent pas cette réalité, mais nombreux sont ceux qui profitent d'un court mandat électoral, pour se limiter à parader ou à la limite arborer une nouvelle cravate dans les dédales du « temple des élus ». Pour nombre de ces personnages, l'immunité, les relations de haut niveau et l'accès au contact avec les grandes entreprises,  se transforment, tout naturellement, en abus de pouvoir naturel et assumé.

C'est bien pour ces raisons, que nous sommes appelés à réinventer les règles du mandat électoral; pour que jamais plus, un acte démocratique et volontaire ne se transforme, à terme, en séquestration de la volonté populaire.

Une des voies pourrait résider dans l'élargissement des causes d'annulation ou de retrait du mandat; le recours à l'exercice de référendums d'initiative populaire en est une autre et enfin le contrôle de l'excessif pouvoir des partis politiques quant au choix des candidats. 

La deuxième voie pourrait prospecter la plus que discutable discipline de vote des groupes politiques au sein des institutions représentatives, situation qui contredit le principe constitutionnel selon lequel, le vote du parlementaire est un devoir et un droit personnel qui ne peut être délégué.

Ce qui est certain, c'est que ni les pratiques de mauvaise gouvernance ni les effets pervers des crises actuelles, ne devraient porter atteinte à notre option résolue pour la démocratie. Maintenant plus que jamais, nous devons la préserver et la protéger contre les insidieuses tentatives réactionnaires.

Heureusement, la démocratie est un concept qui ne peut être enterré aisément. Il demeure le seul moyen disponible pour les citoyens de pouvoir changer le cours des événements dans la continuité et le respect du droit. 

Peu importe s'il faut revenir à la charge tous les quatre ou cinq ans pour le rappeler et exiger le redressement des principes fondamentaux altérés. La vie des peuples ne se mesure pas en termes de mandats, plutôt par le bien-être d'une vie sociale en paix et en sécurité, ce qui ne peut être assuré que par le principe immuable de Justice.

Abdeslam Baraka

4 Juin 2012

1 - En 2012 lorsque le présent article fut rédigé et publié la suppression de 500.000 emplois par David Cameron était considérée comme une trahison aux promesses électorales. Aujourd’hui, au moment où je réédite le même article en 2017, certains prétendants à la présidentielles française en font même une promesse électorale franche, voire une mesure heureuse et salutaire de leur programme. Décidément c’est désormais le monde à l’envers!