Ce qui se se passe en Egypte, en Tunisie, au Mali, au Nigeria et en Libye, c'est à ne rien comprendre! Le Yémen ne fait plus la une des journaux télévisés et la Syrie se meurt entre frères et non frères, en direct sur les médias arabes et non arabes. La Palestine pointe un moment puis s'éteint dans les méandres d'une information jugulée.
Le dialogue ("Choura"), principe immuable de l'Islam, serait-il absent du jeu ambiant et de ces terres? Les protagonistes, étant plutôt enclins au fratricide, tellement présent et en vogue par les temps qui courent, nous amèneraient-ils à conclure que les simples observateurs furieux et tristes que nous sommes, n'ont rien à y redire?
Serait-ce le signe d'une profonde ignorance ou tout simplement, celui d'une nature refoulée particulièrement néfaste d'un être humain qui coure encore librement par ces contrées désertes, qui pourtant se prévalaient de la renommée d'être tellement hospitalières, par tradition! Ce serait dommage pour une région qui a tant donné à l'humanité aussi bien sur le plan culturel que scientifique et bien d'autres enseignements.
Ce qui est certain, c'est que la communauté internationale semble se passer allègrement de ces tragédies humanitaires qui se multiplient devant nos yeux hagards, mais qui doivent certainement intéresser un guetteur inconnu, muet et sibyllin qui attend dans la pénombre, que sa proie soit mûre et affaiblie pour s’en délecter en toute sécurité, voir en toute impunité.
Je dirais même une impunité concédée.
Abdeslam Baraka
5 Décembre 2012
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