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sábado, 5 de mayo de 2012

Marocains où que nous soyons!

Je peux comprendre un marocain ou une marocaine aigris vis-à-vis de l’administration. Je peux comprendre qu'ils n'aient pas toujours trouvé dans leur pays une oreille attentive, un travail, une aide humanitaire quelconque et bien d’autres réponses à des interpellations légitimes. Je peux comprendre qu'on critique l'action de son gouvernement et qu'on aspire à plus; nous comparer aux meilleurs et prétendre à un modèle de société bien plus solidaire.

Ce que je ne peux pas comprendre et que je rejette, c'est qu'on puisse dénigrer son propre pays, qu'on l'injurie publiquement et que l'on sous-estime l'intelligence du Peuple fier et travailleur, auquel nous appartenons.

Par les temps qui courent et par tous les temps, le seul pays où le marocain et la marocaine peuvent se sentir en sécurité, fiers et citoyens à part entière, c'est bien chez eux, avec tous les ratés que l'on peut imaginer. Ça ne dépend que d'eux mêmes, de faire de leur pays la terre de leurs rêves. Cette terre y est réceptive et prête politiquement et constitutionnellement.

Mais toutes nos pensées doivent aller aussi aux émigrés marocains qui luttent avec difficultés dans des pays qui ne sont pas les leurs, où de plus en plus, ils sont pris pour responsables de la crise, pris à partie par des mouvements nationalistes et fascistes qui ne cessent de croître et qui se trompent sciemment de cible.

Notre devoir est de leur dire que leur pays ne les oublie pas, que leur pays, peut être le dernier recours, que leur pays et leurs concitoyens les aiment et les respectent. Que nous sommes et serons tous marocains, égaux en droits et en devoirs, où que nous soyons. Qu'ils ont le mérite d'avoir osé élargir notre horizon, à force d'audace, d'efforts sur eux mêmes et de sacrifices.

Abdeslam Baraka

Rabat le 5 Mai 2012

sábado, 14 de abril de 2012

Bizarre: Etapes et méthodologies déconcertantes!

- 2008: Crise financière en Occident (faillite de banques, d'entreprises, expulsions inhumaines de logements d'habitation, désolation des petits épargnants et sombres surprises pour les moyens et grands investisseurs en bourse);

- 2010: début de la crise de la dette souveraine dans la zone euro, avec la surprenante intervention du F.M.I. et changements de gouvernements, en dehors du cadre des élections démocratiques directes (Grèce, Italie) et surtout, la prise en charge forcée des pertes (sans profits) par les citoyens et la classe ouvrière.

- 2011: "Printemps" au sud de la Méditerranée, avec intervention de l'OTAN dans certains cas et de personnalités bien déterminées, dans d'autres, mais surtout sans perspectives aucunes et une forte odeur de sang humain.

- 2012: Coups d'Etats militaire en Afrique subsaharienne (Mali, Guinée Bissau...) avec toute l'incertitude qui met en échec toute velléité démocratique.

En somme, tout un feuilleton digne des meilleures et interminables séries d'Hollywood. A rien ne sert d'être plus explicite lorsqu'on n'est pas dupe.

Abdeslam Baraka

Rabat le 14 Avril 2012

jueves, 15 de marzo de 2012

La parole vraie

La parole vraie blesse l'âme,
De celui qui dans ses fantasmes
Préfère le mensonge à la vérité
Et fait du délire, une réalité.

Mais le jour est jour
Et la lumière, lumière,
Qui peuvent tout autant éclairer la voie
Qu'éblouir celui qui n'a ni foi ni loi.

La parole, même grâce, touche aussi.
Sans manières ni fausses acrobaties
Essayez donc de dire votre affection
A une mère ou femme de prédilection.

Dites la, à tous les nécessiteux
A l'orphelin, cet être aimé de Dieu,
A ceux qui dans leur dernier âge
Scrutent l'instant du grand voyage.

La larme qui coulera de leurs yeux
La voix qui chantera leurs voeux pieux
Vous diront combien vous leur êtes cher
Que vous méritez toutes leurs prières.

La parole vraie suffit à dire son amour
Ou détruire la plus haute des tours.
Mais la parole, ces syllabes en pléiades
Se conjugue aussi en mille myriades

Abdeslam Baraka

Rabat le 15 Mars 2012

martes, 6 de marzo de 2012

Journalisme peu éloquent

Un grand dommage que le journalisme, cette profession aussi passionnante qu'ardue, ne soit plus aussi éloquente que son habitude, pour rendre compte de la souffrance de peuples pris entre le marteau et l’enclume. Des élans naïvement révolutionnaires d'un côté et de visées autrement moins nobles de l’autre, qui font l'objet de propagandes à la une, lorsque les actions stratégiques internationales l'exigeaient ainsi.

Après l'échec cuisant et tragique de l'ordre financier mondial, il serait temps pour le journalisme de se libérer du joug de la manipulation et de son capital. Heureusement que certains journalistes continuent à nous faire parvenir des vérités à la pointe de leurs plumes, souvent au péril de leurs carrières si ce n’est de leur vies.

Le printemps arabe promet de provoquer tempêtes et tonnerres à la saison d'hiver mais les médias, semblent préférer rester suspendus à un certain arôme de jasmin.

Abdeslam Baraka

Rabat 6 Mars 2012

miércoles, 22 de febrero de 2012

Euro, bonjour les dégâts

Faire de l'Euro un tabou est une erreur. L'euro ne devait être qu'un maillon dans un processus global d’intégration politique, économique, fiscale et sociale. Il n'y a jamais eu de demi-mesures possibles dans les projets d’union. 

Le projet européen n'a pas prévu de marche arrière mais il n'a pas non plus pris en compte l'arrêt de son évolution au niveau d'une monnaie unique idéale pour les uns et pesante pour les autres. 

Le résultat est plausible et ne réclame aucune expertise spécifique. Soit que le projet européen avance vers plus d'intégration soutenue, soit qu'il s’effrite et échoue. 

Le problème est qu'en temps de crise, on n'est pas enclin à prendre des décisions à terme, mais plutôt à réagir aux difficultés au jour le jour et dans ce cas, bonjour les dégâts.

Abdeslam Baraka
22 Février 2012

lunes, 20 de febrero de 2012

Etre, parmi tant d’autres!

Nous sommes ce que nous sommes, parmi tant d'autres qui le furent, qui le sont et qui le seront. 

Mais lorsque nous sommes, nous devons l’être dans l’absolu, avec dignité, force de volonté et toute l’humilité.

Nous ne sommes pas pour ne pas être!

Abdeslam Baraka

20 Février 2012

sábado, 11 de febrero de 2012

Prisonnier errant dans la liberté des mots

Etre amoureux des mots, revient à en être prisonnier pour toujours. C'est aussi vrai, que seuls les mots nous permettent d'errer dans les méandres de la liberté; la notre d'abord puis celle des autres … peut-être!!!

Etre amoureux des mots, c'est donner un sens à sa vie.

L'alliance entre l'homme et le mot a fait naître des poètes, des philosophes, des leaders et d'éminents penseurs et écrivains, qui font le confort de notre vie spirituelle et affective, qui enflamment les sentiments et mobilisent les volontés.

L'alliance entre l'homme et les chiffres devrait faire le reste pour combler notre vie quotidienne. Pas sûr!… Plutôt un mirage de bien-être, constamment démenti par des réalités amères.

Abdeslam Baraka

Rabat le 11 Février 2012

jueves, 9 de febrero de 2012

La cohérence constitutionnelle, élément clé de la relation Hispano-Marocaine

Les pères fondateurs de la Constitution espagnole ne pouvaient être plus cohérents et magistralement précis, au moment de définir les domaines de compétence et attributions des différentes institutions de l'Etat espagnol. La politique extérieure, entre autres, a fait l'objet d'un traitement exquis et mûrement réfléchi de la part des constituants espagnols:

"Titre IV: Du Gouvernement et de l'administration
Article 97: Le Gouvernement dirige la politique intérieure et extérieure, l'administration civile et militaire et la défense de l'Etat. Il exerce la fonction exécutive et le droit réglementaire conformément à la Constitution et aux lois…. »

Titre VIII: De l'Organisation territoriale de l'Etat…

Chapitre III: Des communautés autonomes
Article 149:
1 L'Etat a compétence exclusive dans les matières suivantes:….
3º: Les relations internationales….

De ce fait, et de la même manière que les compétences des différentes institutions sont clairement et résolument définies, il est évident que les Etats étrangers qui maintiennent des relations avec l'Espagne, prennent en compte ces normes pour définir leurs actions diplomatiques, ainsi que leurs relations d'amitié et de coopération avec les interlocuteurs constitutionnellement indiqués et désignés.

Malheureusement, il suffit de parcourir les dépêches du jour, pour constater une certaine incohérence et probablement une certaine nervosité induite voire une immixtion extérieure, qui faisant fi des règles constitutionnelles en vigueur, amènent certaines communautés autonomes à se prononcer de manière unilatérale et erronée sur des thèmes de politique étrangère. 

Pour comble de l'errance et dans le cas qui nous intéresse dans ce billet, l'infraction constitutionnelle concerne un sujet qui relève de la compétence exclusive d'un Pays voisin et ami, en l'occurrence le Maroc.

Pour illustrer ces propos, quoi de mieux que de s'en tenir à l'actualité et de citer les sources:

- "Le Parlement d'Extremadure exige du Gouvernement le maintien de relations diplomatiques "normalisées" avec le front polisario. (- "El Parlamento extremeño insta al Gobierno a mantener relaciones diplomáticas "normalizadas" con el Frente Polisario")".

- "Le Pays Basque demande l'exclusion du Sahara du nouvel accord de pêche UE-Maroc. ("El País Vasco pide excluir al Sahara de un nuevo acuerdo de pesca UE-Marruecos")".

Il est de notoriété publique, certes, que la position du Gouvernement espagnol, a été réitérée récemment par la voix autorisée de son Ministre des affaires extérieures, D. José Manuel García-Margallo, comme le souligne le dépêche de l'agence EFE: " Le ministre des affaires extérieures espagnol dit que le référendum sahraoui n'est pas de la compétence de son Pays" ("El ministro de Exteriores español dice que no es asunto de su país que haya referendo saharaui").

C'est bien pour cela, que la perplexité ne peut être que légitime et sa manifestation nécessaire.

Dans ces domaines là, il est inutile d'aller plus loin dans les détails ou dans la considération des intérêts vitaux de ces mêmes communautés autonomes, surtout par les temps qui courent. "Ce qui est évident ne se discute pas et ne se commente pas" (proverbe espagnol).

Quand les démocraties dialoguent, elles le font sur une base de légitimité électorale et en conséquence, au nom de leurs Peuples respectifs. Il va de soi que leurs bases partisanes y adhèrent.

Un peu plus de cohérence ne peut nuire à personne.

Abdeslam Baraka

Rabat le 9 Février 2012

sábado, 3 de diciembre de 2011

Approche occidentale déroutante

Drôle d'approche, celle qui nous vient d'Occident. Le succès électoral des partis à référence islamique témoignerait-il à lui seul de la transparence des élections et de la solidité des démocraties naissantes du Sud? Certes, dans le cas du Maroc, le pari et les résultas des dernières législatives est avéré et non contesté. D'ailleurs, le pluralisme politique et syndical n'y date pas d’hier.

Parallèlement, l'Occident appelle à la circonspection et à la prudence face à la percée de ces récents courants politiques, tout en incitant à une certaine confrontation ou tout au moins, en insinuant l'existence d'une profonde dichotomie du religieux et du civil dans les sociétés du sud de la Méditerranée, à travers ce qu'il est convenu de dénommer, laïcité (Notons qu'historiquement le terme concernait la relation des catholiques non cléricaux avec l’église).

N'oublions pas la position occidentale, à l'issue des dernières et désormais bien lointaines élections libres et démocratiques de Palestine occupée. A cette occasion, le rejet de l'expression de la volonté populaire et la non reconnaissance de la parole souveraine du Peuple palestinien, bien que déconcertantes, étaient de mise.

En conséquence, force est de reconnaître que nous ne devons compter que sur nous mêmes, croire en notre action et oeuvrer pour le bien de nos peuples, en toute responsabilité. Nos choix sont faits pour nous mêmes d'abord et nous serons seuls à les assumer. Tout le reste n'est que chimères, faux espoirs ou déceptions gratuites.

Bien souvent les réactions extérieures ne relèvent que d'une certaine forme de diplomatie versatile pour ne pas en dire davantage, que seule la détermination et la constance parviennent à estomper. Faisons donc la différence entre cette pratique opportuniste et les engagements internationaux de principes et de choix stratégiques durables.

Abdeslam Baraka

3 décembre 2011

miércoles, 30 de noviembre de 2011

Halte aux injonctions léonines des marchés!

Face à la crise financière internationale, je me risque à dire que les docteurs du Monde devraient opter pour la suspension des bourses des valeurs, le temps de reprendre le souffle, asseoir de nouvelles règles financières et préserver les peuples de la soumission aux injonctions léonines du nouveau marché globalisé.

On ne peut s'acheminer vers des solutions avec un couteau sur la gorge!!!

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

Abdeslam Baraka

30 Novembre 2011

Les marocains et le « printemps »

Le Printemps est une saison que les marocains et les marocaines connaissent depuis bien la nuit des temps. Ils ont toujours su tracer, par eux mêmes, leur chemins à travers les espaces infinis de leurs montagnes, déserts et prairies. 

Ils ont également su garder les secrets du maintien des arômes particuliers de leur saison préférée, loin des pollutions ambiantes.

Abdeslam Baraka

30 Novembre 2011

sábado, 19 de marzo de 2011

Clameurs légitimes et légitimité des urnes

Historiquement les révolutions ont toujours été menées par des minorités agissantes, qui n'en ont jamais bénéficié, à terme. Mais la vrai démocratie s'exprime au travers des urnes, lorsque les uns et les autres sont prêts à accepter son verdict.

Dans une démocratie qui se respecte, les clameurs, même légitimes, ne peuvent remplacer la vertu du vote libre et transparent.

En dehors des urnes, l'expression du peuple demeure sujette aux aléas du rapport de force. On ne peut alors invoquer les valeurs démocratiques universellement reconnues. On court plutôt le risque d'abonder, même de bonne foi, dans le sens d'un totalitarisme exclusif et absolu.

Abdeslam Baraka

Rabat le 19 Mars 2011