Journalism: not so eloquent!

It's a great pity that journalism, a noble and arduous profession as well as an exciting one, is not eloquent enough to continue reporting on the suffering of peoples caught between a rock and a hard place, left stranded after having been the subject of news and propaganda when the strategic actions of the international community had demanded it.

It seems that just like the image of the bitter and tragic failure of the global financial order, it would also be time for journalism to throw off the yoke of capital and manipulation.

Fortunately, very few journalists continue to provide us with truths at the tip of their quills, I would say, for these times, the rhythm of their keyboards, and often at the risk, more or less of losing their careers.

The Arab Spring promises to steal thunder storms from the winter season but the media seem to prefer to remain suspended at a certain aroma of jasmine.

Abdeslam Baraka
Rabat March 6, 2012
Translated by Abderrahim Loh

Journalisme peu éloquent

Un grand dommage que le journalisme, cette profession aussi passionnante qu'ardue, ne soit plus aussi éloquente que son habitude, pour rendre compte de la souffrance de peuples pris entre le marteau et l’enclume. Des élans naïvement révolutionnaires d'un côté et de visées autrement moins nobles de l’autre, qui font l'objet de propagandes à la une, lorsque les actions stratégiques internationales l'exigeaient ainsi.

Après l'échec cuisant et tragique de l'ordre financier mondial, il serait temps pour le journalisme de se libérer du joug de la manipulation et de son capital. Heureusement que certains journalistes continuent à nous faire parvenir des vérités à la pointe de leurs plumes, souvent au péril de leurs carrières si ce n’est de leur vies.

Le printemps arabe promet de provoquer tempêtes et tonnerres à la saison d'hiver mais les médias, semblent préférer rester suspendus à un certain arôme de jasmin.

Abdeslam Baraka

Rabat 6 Mars 2012