jueves, 9 de febrero de 2012

La cohérence constitutionnelle, élément clé de la relation Hispano-Marocaine

Les pères fondateurs de la Constitution espagnole ne pouvaient être plus cohérents et magistralement précis, au moment de définir les domaines de compétence et attributions des différentes institutions de l'Etat espagnol. La politique extérieure, entre autres, a fait l'objet d'un traitement exquis et mûrement réfléchi de la part des constituants espagnols:

"Titre IV: Du Gouvernement et de l'administration
Article 97: Le Gouvernement dirige la politique intérieure et extérieure, l'administration civile et militaire et la défense de l'Etat. Il exerce la fonction exécutive et le droit réglementaire conformément à la Constitution et aux lois…. »

Titre VIII: De l'Organisation territoriale de l'Etat…

Chapitre III: Des communautés autonomes
Article 149:
1 L'Etat a compétence exclusive dans les matières suivantes:….
3º: Les relations internationales….

De ce fait, et de la même manière que les compétences des différentes institutions sont clairement et résolument définies, il est évident que les Etats étrangers qui maintiennent des relations avec l'Espagne, prennent en compte ces normes pour définir leurs actions diplomatiques, ainsi que leurs relations d'amitié et de coopération avec les interlocuteurs constitutionnellement indiqués et désignés.

Malheureusement, il suffit de parcourir les dépêches du jour, pour constater une certaine incohérence et probablement une certaine nervosité induite voire une immixtion extérieure, qui faisant fi des règles constitutionnelles en vigueur, amènent certaines communautés autonomes à se prononcer de manière unilatérale et erronée sur des thèmes de politique étrangère. 

Pour comble de l'errance et dans le cas qui nous intéresse dans ce billet, l'infraction constitutionnelle concerne un sujet qui relève de la compétence exclusive d'un Pays voisin et ami, en l'occurrence le Maroc.

Pour illustrer ces propos, quoi de mieux que de s'en tenir à l'actualité et de citer les sources:

- "Le Parlement d'Extremadure exige du Gouvernement le maintien de relations diplomatiques "normalisées" avec le front polisario. (- "El Parlamento extremeño insta al Gobierno a mantener relaciones diplomáticas "normalizadas" con el Frente Polisario")".

- "Le Pays Basque demande l'exclusion du Sahara du nouvel accord de pêche UE-Maroc. ("El País Vasco pide excluir al Sahara de un nuevo acuerdo de pesca UE-Marruecos")".

Il est de notoriété publique, certes, que la position du Gouvernement espagnol, a été réitérée récemment par la voix autorisée de son Ministre des affaires extérieures, D. José Manuel García-Margallo, comme le souligne le dépêche de l'agence EFE: " Le ministre des affaires extérieures espagnol dit que le référendum sahraoui n'est pas de la compétence de son Pays" ("El ministro de Exteriores español dice que no es asunto de su país que haya referendo saharaui").

C'est bien pour cela, que la perplexité ne peut être que légitime et sa manifestation nécessaire.

Dans ces domaines là, il est inutile d'aller plus loin dans les détails ou dans la considération des intérêts vitaux de ces mêmes communautés autonomes, surtout par les temps qui courent. "Ce qui est évident ne se discute pas et ne se commente pas" (proverbe espagnol).

Quand les démocraties dialoguent, elles le font sur une base de légitimité électorale et en conséquence, au nom de leurs Peuples respectifs. Il va de soi que leurs bases partisanes y adhèrent.

Un peu plus de cohérence ne peut nuire à personne.

Abdeslam Baraka

Rabat le 9 Février 2012

jueves, 2 de febrero de 2012

Salvajes o humanos (El fútbol, de luto)

Nada ni nadie debe ni puede justificar que la vida humana sea tan fácil de arrebatar. Cuando se piensa que eso ocurre por simple "pasión deportiva" u otras intenciones no declaradas, es simplemente innoble, salvaje y despreciable. Es terrible vivir y soportar una dictadura sangrienta y pasar a vivir y sufrir una anarquía sangrienta y loca.

Casi 80 muertos, por ahora, y miles de heridos; es simplemente insoportable. La tragedia es inédita en la historia del fútbol y ciertamente incomprensible para cualquier mente sana.

¡Y decir que esto no es guerra, sino simplemente el resultado de un gran juego de pelota!

En la condición humana, nadie puede presumir de ser mas salvaje que el otro, la diferencia reside únicamente en el discernimiento. ¡Salvajes lo podemos ser todos, razonados y humanos, no lo somos todos!!

El Pueblo egipcio no se merece esta tragedia. Su cultura y civilización no corresponden en nada a este estado de esquizofrenia caracterizada.


Abdeslam Baraka

Rabat a 2 de Febrero 2012

domingo, 15 de enero de 2012

¡Cerrar los mercados financieros!

Cerrar los mercados financieros y dejar que los gobiernos y los actores económicos trabajen en relativa calma a medio y largo plazo, constituye la única salida posible a la crisis.

Ningún gobierno puede reaccionar al segundo como lo hacen los mercados financieros y es hora de que los culpables de la crisis y los especuladores se tomen un tiempo de reflexión.

No será ninguna catástrofe peor que la que se vive.

El dinero necesitará "trabajar" y crecer; lo hará por otros medios, en particular a través de la inversión directa o de cualquier otra manera. Incumbe a los gobiernos coger al toro por los cuernos y será el principio de un cambio de sistema. 

¡Un sistema desfalleciente no puede volver a levantarse con las mismas reglas que le llevaron al abismo!!! 

15 de Enero 2012

Abdeslam Baraka

lunes, 2 de enero de 2012

A hymn to the emigrant

I love my country
It covers two areas
My heart is big enough
And the pride of its glories

I love my country
Land of my ancestors,
The one that shelters me
Or the one that sees me born.

The sun, the whiteness of the snow
Only my dreams with me
Guide me and protect me
In my wanderings in the open field.

Heat and cold
Companions of the trip
I live my faith and forge
In effort, without further beating about the bush

I am sad or happy
I work to build
With aggressiveness and excellence
The mailons a future.

For myself and for my children
For deep humanity
I decline the struggles of the past
And all hostilities.

Fear not noble citizen
Of this great country that I love
My presence is only a means
For wills that sow;

Sow love and then leave,
Sowing Hope and follow his path
This is my way of writing
My sorrows and my joys cheerful.

Do not worry, one day I will go
When for sure, my time comes
Where I am, I'll wait
Where you will fill my company.

This world will remain the borders
Witnesses hatreds and phobias
Those who maintain these chimeras,
Finally give meaning to their lives.

person shall carry
Of this world any material
When he shall
As the immigrant to leave his land

Fear not noble citizen
get closer to the barriers
Free chains and ties
The memory and bitter taste

Abdeslam Baraka
Rabat August 20, 2011
Translated by Fatima Baraka

domingo, 4 de diciembre de 2011

Cuando el silencio se acaba

Los pueblos callan,
Los pueblos padecen
Dolor y sufrimientos
Y tantos engaños violentos.

Los pueblos resisten
Los pueblos viven
Por ver el amanecer
Que les invite a renacer.

Los pueblos aspiran
Y vivir en paz, merecen
No están en sus genes
Revueltas y rebeliones.

¿A quien invocar,
A quien llamar,
Cuando la llaga aprieta
Y que el abandono se hace grieta?

No hay peor presagio
Que la ausencia del ruido necesario
Sea la dulce voz del viento
O el clamor del ser hambriento.

Los pueblos deniegan el desdén,
Los pueblos saben también,
Cuando el silencio se acaba,
Como imponer la luz del alba.

Abdeslam Baraka

Rabat el 4 de diciembre de 2011




sábado, 3 de diciembre de 2011

Approche occidentale déroutante

Drôle d'approche, celle qui nous vient d'Occident. Le succès électoral des partis à référence islamique témoignerait-il à lui seul de la transparence des élections et de la solidité des démocraties naissantes du Sud? Certes, dans le cas du Maroc, le pari et les résultas des dernières législatives est avéré et non contesté. D'ailleurs, le pluralisme politique et syndical n'y date pas d’hier.

Parallèlement, l'Occident appelle à la circonspection et à la prudence face à la percée de ces récents courants politiques, tout en incitant à une certaine confrontation ou tout au moins, en insinuant l'existence d'une profonde dichotomie du religieux et du civil dans les sociétés du sud de la Méditerranée, à travers ce qu'il est convenu de dénommer, laïcité (Notons qu'historiquement le terme concernait la relation des catholiques non cléricaux avec l’église).

N'oublions pas la position occidentale, à l'issue des dernières et désormais bien lointaines élections libres et démocratiques de Palestine occupée. A cette occasion, le rejet de l'expression de la volonté populaire et la non reconnaissance de la parole souveraine du Peuple palestinien, bien que déconcertantes, étaient de mise.

En conséquence, force est de reconnaître que nous ne devons compter que sur nous mêmes, croire en notre action et oeuvrer pour le bien de nos peuples, en toute responsabilité. Nos choix sont faits pour nous mêmes d'abord et nous serons seuls à les assumer. Tout le reste n'est que chimères, faux espoirs ou déceptions gratuites.

Bien souvent les réactions extérieures ne relèvent que d'une certaine forme de diplomatie versatile pour ne pas en dire davantage, que seule la détermination et la constance parviennent à estomper. Faisons donc la différence entre cette pratique opportuniste et les engagements internationaux de principes et de choix stratégiques durables.

Abdeslam Baraka

3 décembre 2011

viernes, 2 de diciembre de 2011

Palabrerías sobre la Primavera Arabe

Numerosas fueron las palabrerías sobre la "Primavera Arabe". Unas ensalzaban el movimiento sin temer el fuerte olor a sangre, otras se enredaban en conjeturas temerarias. Pocas son los que se acercaban de la objetividad y muchas fueron las que perseguían propósitos nítidamente oscuros.

El hecho es que los países en donde realmente ha prosperado el movimiento tienen un denominador común. Son Pueblos que sufrían de regímenes militares disfrazados de civil a través de la hegemonía implacable del partido único.

Empotrar la condición de árabe a este movimiento constituye, a mi juicio, un sinsentido.

Rebelarse en contra de una dictadura militar, de un partido único o hasta en contra de un mercado inhumano y dominante, vuelve a ser lo mismo. 

¿A que viene entonces hablar de raza, lengua o religión? La indignación nunca fue el privilegio de unos sin otros.

2 de Diciembre 2011


Abdeslam Baraka