miércoles, 30 de noviembre de 2011

¡Decir basta a los mercados internacionales!!!

Ante la perdida de control de la crisis internacional, me arriesgo a pensar que el G20 no le queda mas opción que la de suspender, por un tiempo razonable, la actividad de las bolsas de valores. 

Eso permitirá retomar el aliento, fijar nuevas reglas financieras y evitar a los pueblos la sumisión indigna y deshonroso  a las conminaciones leoninas del nuevo mercado globalizado. 

No se puede encaminar hacia soluciones posibles estando entre la espada y la pared. 

¡A situaciones excepcionales, medidas excepcionales!!!

Abdeslam Baraka

30 de Noviembre 2011

Halte aux injonctions léonines des marchés!

Face à la crise financière internationale, je me risque à dire que les docteurs du Monde devraient opter pour la suspension des bourses des valeurs, le temps de reprendre le souffle, asseoir de nouvelles règles financières et préserver les peuples de la soumission aux injonctions léonines du nouveau marché globalisé.

On ne peut s'acheminer vers des solutions avec un couteau sur la gorge!!!

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

Abdeslam Baraka

30 Novembre 2011

Les marocains et le « printemps »

Le Printemps est une saison que les marocains et les marocaines connaissent depuis bien la nuit des temps. Ils ont toujours su tracer, par eux mêmes, leur chemins à travers les espaces infinis de leurs montagnes, déserts et prairies. 

Ils ont également su garder les secrets du maintien des arômes particuliers de leur saison préférée, loin des pollutions ambiantes.

Abdeslam Baraka

30 Novembre 2011

lunes, 28 de noviembre de 2011

Morir para vivir

Tengo que morir
Sin sufrir mi vejez
Sin tener que apoyarme
En el hombro de mi mujer.

Tengo que morir
Para que nazca la memoria,
De quien siempre quise ser
Quien tuvo, un día, temor a desaparecer.

Hay que morir
Para que fluya la esperanza
De quienes esperan en la sombra
El momento de vivir.

Vivir o morir
No es cuestión de pura alma
Mas bien es conciencia.
Del instante verdadero.

La Verdad corresponde al momento,
Es mía o tuya según el día,
La verdad es mentira
Cuando solo cunde la alegría y le habla al corazón

Los tiempos cambian
Y cuando las penas asoman
La verdad se hace tan solo verdad
Por tan alegre ser, que ser se quiera.

Olvida quien eres; tan solo eres,
Para bien o para mal;
Y nadie podrá cambiar
La huella certera de tu ser.

Camina por tu sendero
Sin mirar atrás
Ya otros se encargarán
De juzgar tus sigilosos pasos

Pero no soy quien para morir
A mi gusto y tomando cita
Con quien nos llama a luchar
Por vivir con dignidad.

Habrá que esperar
Habrá que seguir y currar
Para merecer el descanso
Del eterno luchador humano.

Abdeslam Baraka

28 de Noviembre 2011

sábado, 27 de agosto de 2011

Un sonnet pour le coeur

Mon coeur ne lit pas, mais aime dire,
Des mots; et qu'importe le délire.
Mon coeur n'écrit pas mais veut s'écrier
En poésie, à travers mon clavier.


Peu importe la pensée, l'idée nue,
Nulle chose n'est aussi bienvenue
Que les vers, qui en toute délicatesse
Savent mettre nos sentiments en liesse.


Un moment de bonheur, un sourire,
De tant d'aise un profond soupire,
Me comblent et m'indiquent le sentier.


Voilà, la sensation d'être ému
Par magie, par de simples mots qui muent
En douce cure de l'âme châtiée.

Abdeslam Baraka
27 Août 2011

sábado, 20 de agosto de 2011

Un hymne à l'émigré

J’aime mon pays
Il s’étend sur deux territoires
J’ai le coeur assez grand
Et la fierté de ses gloires

J’aime mon pays
Terre de tous mes ancêtres,
Celui qui m’abrite
Ou celui qui me voit naître .

Du soleil, à la blancheur des neiges
Seuls mes rêves m’accompagnent
Me guident et me protègent
Dans mes errances en rase campagne.

De la chaleur et du froid
Compagnons de tout le voyage
Je forge et vis ma foi
Dans l’effort, sans autre ambage

Que je sois triste ou heureux
Je travaille pour construire
Avec hargne et sérieux
Les maillons d’un avenir.

Pour moi même et pour mes enfants
Pour que vive l’humanité
Je décline les luttes d’antan
Et toutes les hostilités.

N’aies crainte noble citoyen
De ce grand pays que j’aime
Ma présence n’est qu’un moyen
Pour les volontés qui sèment;

Semer l’amour et puis partir,
Semer l’espoir et suivre sa voie
C’est là ma façon d’écrire
Mes chagrins et mes allègres joies.

N’aies crainte, un jour je m’en irai
Quand à coup sûr, mon heure sonnera
Là où je serai, je t’attendrai
Là où ma compagnie te comblera.

Ici bas resteront les frontières
Témoins de haines et de phobies
Que ceux qui maintiennent ces chimères,
Donnent enfin un sens à leur vie.

Personne n’emportera
De ce monde la moindre matière
Au moment où il aura,
Comme l’émigré, à quitter sa terre

N’aies crainte noble citoyen
Rapproches toi des barrières
Libre des chaînes et des liens
Au souvenir et goût amère


Abdeslam Baraka
Rabat le 20 Août 2011

martes, 16 de agosto de 2011

D'une larme, des flots de bonheur

Le monde peut devenir
Ce que la haine voudrait en faire
Tout aussi vrai, humain aussi,
Est le sentiment d’amour
Qui, lui, sait faire jaillir,
D’une larme versée,
Des flots de bonheur.
Dommage qu’il est encore un choix
Entre raison et folie.

Pourtant, une pensée pour les autres,
Un regard éveillé sur la candeur de l’enfant,
Sur les gens, ceux qui souffrent
Et ceux qui sombrent dans l’abondance,
Au point de la légère insouciance,
Suffiraient à bannir
Le mal que nous portons,
Pour que l’harmonie s’installe enfin
Entre les hommes, l’homme et sa Terre.

Rêvons ensemble
Osons tendre la main
Toucher celle de l’autre
Arborer un sourire sincère
Pour nous même d’abord,
Pour une paix intérieure
Qui fera de l’humilité
La source intarissable
D’une solidarité manquante.

Il n'est pas utopique de penser
Que le bon sens, que la volonté
Continuent âprement d'exister.
D'autres peuples avant nous,
Des contrées humides aux rudes déserts,
Trouvaient leur savant équilibre,
Jusqu'au jour où par mégarde ou cupidité,
Leur idéal métamorphosé, leur vertu égarée,
La corruption s'emparait, hélas, des âmes et de l'esprit.

Abdeslam Baraka
Rabat le 16 août 2011