sábado, 17 de enero de 2015

L'erreur fatale, par vanité ou pour quelques sous de plus


Lorsque je lis des commentaires haineux ça ne m'ébranle nullement. Mais je sens de la peine pour ces personnes aigries par méconnaissance de la co-existence pacifique, de leurs intérêts propres, de l'histoire sanglante de l'humanité ou par simple ignorance intellectuelle, tout court.

Ceux, qui au lieu de penser à leur présent et à l'avenir de leurs propres enfants, donnent libre cours à leur côté schizophrène obscure et malveillant, sans discernement des risques qu'ils font encourir égoïstement à ceux qui les entourent ou s'en apparentent.

La liberté n'est pas synonyme de destruction. La liberté n'est pas l'apanage des anarchistes et des vandales. La liberté ne peut s'apparenter à l'outrage ni à l'invective. C'est bien pour cela que la liberté constitue un droit universel qui s'arrête là ou commence celui des autres.

Il n'est pas donné à un droit national, fut-il laïc ou religieux, d'imposer sa propre interprétation de valeurs au reste de l'univers. La liberté est un droit pondéré, réfléchi et équilibré qui permet de vivre en société, en bonne entente; aujourd'hui plus que jamais, dans un monde globalisé hétéroclite mais immensément riche par sa diversité.

Dénigrer son voisin ou offenser celui qui ne partage pas le credo dont on fait soi même un dogme, est tout simplement une aberration propre aux esprits simples et en désordre. Ceux là, ne méritent même pas qu'on leur prête une attention particulière; tout au plus, cela devrait nous interpeller pour alerter les esprits sains afin qu'ils ne s'en contaminent pas. Plus encore leur montrer les anomalies et les erreurs sinistres et mortelles de ces élucubrations moyenâgeuses.

Par les temps qui courent, nous avons plus que de raison de nous offusquer, de tant écouter et de voir nombre d'apprentis sorciers s'exprimer sur différents médias, qui sans discernement aucun, passent de la connaissance de l'économie, au politique ou aux religions et autres disciplines (toujours les mêmes), comme s'ils avaient la science infuse ou des révélations divines. Le pire est qu'ils n'ont pas conscience de leur incompétence.

Ceci étant, ils ne peuvent en aucun cas être absous du mal qu'ils diffusent pour quelques sous, en suivant la ligne éditoriale soufflée au travers d'un mini récepteur collé à leurs oreilles. Ils jouent un rôle, ils s'inclinent et en dernier ressort, finissent par se réfugier dans le concept de la liberté d'expression pour se couvrir et incriminer ceux qui osent manifester leur désaccord avec eux.

Ils oublient, ils font peut être semblant d'oublier, les méfaits de la pensée unique, du fascisme dont leurs propres parents ont été victimes il y a seulement quelques dizaines d'années. Ils sont sordides et dangereux.

Mais ils se consument, et par vanité, tentent d'entraîner, leurs opinions publiques, voire le reste du monde avec eux, dans un aventurisme fou, dans une confrontation gratuite, injustifiée et montée de toutes pièces, dans des laboratoires "d'intelligence stratégique" mais de culture à deux sous, exempte d'humanisme et de noblesse.

Abdeslam Baraka
17 Janvier 2015

viernes, 12 de diciembre de 2014

Mes questions restées sans réponses

Je me demande si la persistance, historiquement inédite, de la crise économique et sociale depuis 2008 n'est pas intentionnée et programmée: 

Gouvernements affaiblis, systèmes démocratiques ridiculisés et mis à l'index, droits sociaux bafoués, libertés publiques étouffées...etc, sans parler du dérèglement social, je dirais même mental chez les uns et les autres, qui menace l'autorité des États et laisse la porte ouverte à tous les extrémismes qui comme on peut le constater, pullulent dangereusement et se renforcent de manière injustifiée et inexplicable.

Il ne nous reste plus qu'à chercher ceux à qui la continuité de cette situation profite, là est la voie de sortie et celle de l'espoir de tant de peuples qui souffrent les pires des calvaires. 


Je ne saurais accuser ni excuser, ce serait trop prétentieux!

Mais comme le commun des mortels j'ai des questions qui me martyrisent et qui restent sans réponses.


Il souffle comme un air de folie bruyant ... et meurtrier.

Abdeslam Baraka
12 Décembre 2014

viernes, 28 de noviembre de 2014

عسى أن نعلم فنتواضع

شيئ من الوقار
وقدر من الإنصات
لعلمائنا الأخيار 
يكفينا عن المتاهات
ويجنبنا المعصيات...
لعلنا نكسب رضا 
ذو الجلال والإكرام

أمثال أولياء الله الصالحين
قدوة للضال منا والمستنير
ندعو الباري أن يكثر من أمثالهم
وأن ينير لنا بهم، 
نحن عباده، الطريق
عسى أن نعلم، ونتواضع له
... وهو الحق العزيز القدير.

عبد السلام بركة
الرياض في 29 نومبر 2014

martes, 6 de mayo de 2014

Crises récurrentes et réformes infinies

La question qui ne cesse de se poser actuellement est celle des réformes. Tous les médias en parlent au point d’en faire un brouhaha indéchiffrable et bien entendu, les fameux commentateurs qui savent tout et parlent de tout n’y vont pas de main morte.

A croire que cela oblige les gouvernements à clamer eux aussi leurs réformes même si les résultats ne sont généralement pas au rendez-vous, avant l’échéance électorale visée.

Mais ces réformes présentées comme salvatrices, consistent en fait à pénaliser un citoyen qui n’est nullement responsable de ces crises, et n'envisagent, in fine, que la « remise en forme », d’une structure administrative tentaculaire, vorace et insatiable.

Mais qui procède à évaluer l'efficacité des réformes et la durabilité de leurs résultats?

Tous les programmes électoraux et de gouvernement, évoquent des réformes. A croire que leurs prédécesseurs n’ont rien fait ou qu’ils ont échoué sur toute la ligne. Comble de l’aveuglement, en attendant "l’heureux aboutissement" de ces réformes, les crises continuent ou se répètent. Bien entendu, il se trouvera toujours un bon orateur pour transformer les échecs en remèdes incontournables et nécessaires, gagner du temps et faire patienter l’opinion.

Disons le franchement, le recours à l’infini à la formule magique des "réformes", n'est pas la solution. C'est de la refonte d'un système dont il s'agit et de son adaptation aux réalités socio-économiques de chaque pays. C’est du control de cette satanée course effrénée au profit, à la profusion et à l'excès dont il s’agit aussi. Peut être même s’agirait-il tout simplement du rétablissement d’un mode de gouvernance fondé sur le service public, la notion du devoir et l’infaillible bon sens.

Ni le libéralisme (version casino actuel, où tout y passe), ni la mondialisation à marche forcée (au profit des multinationales), ne sont une fatalité.

Enfin et surtout, une société que l’on respecte, ne peut se transformer en laboratoire d'essai pour des gouvernements de passage, aussi "démocrates" soient ils.

Abdeslam Baraka
7 Mai 2014

viernes, 21 de marzo de 2014

أنا فلسطين…أتذكرني؟



أخي الإنسان، أيا كان
وأينما كان
أنا فلسطين…أتذكرني؟
أنا فلسطين الأرض
فلسطين الشعب الأبي
…المقهور…

ليست أياما ولا شهورا
بل عقودا من الوعود
.ولا شيئ في الأفق
أنا فلسطين…أنسيتني؟
وماذا عساي أن أقول لأبنائي
...وهم في قبور...


أنا فلسطين…سأحيا
لن يضيع حقي وصرختي عادله
لن يضيع حقي وأمتي صامده
أنا فلسطين…سأعود
ولأخي الإنسان سأقول
مرحبا بك في وطن حر

عبد السلام بركة

 21 مارس 2014