jueves, 7 de junio de 2012

Le délire des mots simples

Des mots simples!
J'y adhère pleinement.
A l'instant où ils nous parlent
Ils s'entendent aisément,
Dans leur clarté naturelle.

Croire en l'imaginaire,
Lui donner forme ou vie,
Quoi de mieux pour plaire,
Que les mots simples que je lis,
Dans les délires d'un poème vrai!

Ne cherche point poète,
A ternir l'éclat de tes mots.
Les vers qu'ils composent
Nous soulagent de bien de maux,
Apaisent appétits et vaines querelles.

Des mots simples,
Quelque soit le discours,
Mots qui empruntent la voie rare et pure,
Celle qui invite à donner libre cours,
Au chant des vérités intemporelles.

Abdeslam Baraka

Le 7 Juin 2012

lunes, 4 de junio de 2012

Démocratie et modèle de société

Certains ont voulu imposer leur modèle de démocratie à la pointe de leurs fusils, d'autres en exerçant un chantage aux peuples d'Afrique et d'Amérique latine sous la menace du "déni" d'investissement et d'aide au développement. D'aucuns, ne se gênent pas à s'ériger en protecteurs des pays du Sud, à la faveur d'un prétendu droit à la tutelle civilisatrice, historique et prétendument légitime.

Le résultat fut nettement dévastateur et la démocratie s'est retrouvée de plus en plus discréditée et affaiblie, en premier lieu dans les pays industrialisés. 

Comment expliquer sinon qu'un gouvernant fraichement et démocratiquement élu, décide de supprimer cinq cent mille emplois et de tripler les frais universitaires, en contradiction flagrante avec ses promesses de campagne électorale (G.B. David Cameron) 1?

Comment peut on concevoir que dans le vieux continent, les engagements électoraux se soient vus remplacés par les recommandations du Fonds monétaire international, qui ont fait, par le passé, tant de dégâts dans les pays du Sud? Et comment peut on justifier que les peuples doivent souffrir et payer pour une mauvaise gestion, sans avoir le droit d’abord d’exiger que les responsabilités soient purgées?

Maintenant que le panorama est on ne peut plus clair et que les mensonges et les opportunismes sont restés à découvert, les sociétés ont l'occasion historique de reprendre le contrôle de leur destin et de se prémunir de pareils abus, à l’avenir.

Le seul point positif dans ce contexte tragique, de désorientation et d'attentisme (sans mentionner les effets dévastateurs et incontrôlés du phénomène, encore obscure, de WikiLeaks), est que personne ne peut désormais s'ériger en donneur de leçons et qu'à nouveau, l'avenir reste à construire.

Sans aucun doute, la démocratie devra continuer à être inéluctable en tant qu'outil de gouvernement et de dialogue politique et social; encore faut il la délier des idéologies ultra-libérales, populistes et des croyances exacerbées, telles que celles qui ont caractérisé le système des démocraties populaires, national-socialistes ou totalitaires qui ont sévit au XXème siècle.

L'objectif de la démocratie ne peut nullement être celui d'aboutir à un modèle unique de société, mais bien celui de permettre la coexistence des antagonismes et des rivalités dans un cadre concerté d’entente pacifique et harmonieuse. Nous nous orienterions, alors, vers une véritable démocratie, confirmée et assumée par la société civile, qui nous permettrait d'être cohérents avec nos identités respectives et qui respecterait nos croyances et nos cultures en facilitant ainsi, une coexistence enrichissante pour tous.

D'où la nécessité d'identifier, de promouvoir et de développer au sein de chaque société et dans toute culture, les principes qui coïncident avec les valeurs démocratiques universellement reconnues, afin que le comportement démocratique soit un apprentissage naturel et permanent. Cela commence par le respect d'autrui, comme base nécessaire pour tout système socio-politique qui tend à garantir les droits fondamentaux à la vie, à la liberté et à la solidarité.

La démocratie n’a nulle besoin de formules abstraites pour atteindre la bonne gouvernance. Elle appelle surtout au bon sens, à la liberté de vote et au consensus autour des questions fondamentales.

Les démocraties actuelles pêchent souvent par excès « technisisme". C'est ce qui est généralement qualifié de "fondamentalisme démocratique". Ces démocraties se font de plus en plus formelles et rigides, en s’appuyant sur un système de partis qui, paradoxalement, monopolise le dialogue et la confrontation d’idées. Les autres composantes de la société demeurent, dans ce cas, marginalisées et la démocratie mise en cage dans un dédale de procédures et de technicités qui la vident de toute substance.

Tous les acteurs politiques n'ignorent pas cette réalité, mais nombreux sont ceux qui profitent d'un court mandat électoral, pour se limiter à parader ou à la limite arborer une nouvelle cravate dans les dédales du « temple des élus ». Pour nombre de ces personnages, l'immunité, les relations de haut niveau et l'accès au contact avec les grandes entreprises,  se transforment, tout naturellement, en abus de pouvoir naturel et assumé.

C'est bien pour ces raisons, que nous sommes appelés à réinventer les règles du mandat électoral; pour que jamais plus, un acte démocratique et volontaire ne se transforme, à terme, en séquestration de la volonté populaire.

Une des voies pourrait résider dans l'élargissement des causes d'annulation ou de retrait du mandat; le recours à l'exercice de référendums d'initiative populaire en est une autre et enfin le contrôle de l'excessif pouvoir des partis politiques quant au choix des candidats. 

La deuxième voie pourrait prospecter la plus que discutable discipline de vote des groupes politiques au sein des institutions représentatives, situation qui contredit le principe constitutionnel selon lequel, le vote du parlementaire est un devoir et un droit personnel qui ne peut être délégué.

Ce qui est certain, c'est que ni les pratiques de mauvaise gouvernance ni les effets pervers des crises actuelles, ne devraient porter atteinte à notre option résolue pour la démocratie. Maintenant plus que jamais, nous devons la préserver et la protéger contre les insidieuses tentatives réactionnaires.

Heureusement, la démocratie est un concept qui ne peut être enterré aisément. Il demeure le seul moyen disponible pour les citoyens de pouvoir changer le cours des événements dans la continuité et le respect du droit. 

Peu importe s'il faut revenir à la charge tous les quatre ou cinq ans pour le rappeler et exiger le redressement des principes fondamentaux altérés. La vie des peuples ne se mesure pas en termes de mandats, plutôt par le bien-être d'une vie sociale en paix et en sécurité, ce qui ne peut être assuré que par le principe immuable de Justice.

Abdeslam Baraka

4 Juin 2012

1 - En 2012 lorsque le présent article fut rédigé et publié la suppression de 500.000 emplois par David Cameron était considérée comme une trahison aux promesses électorales. Aujourd’hui, au moment où je réédite le même article en 2017, certains prétendants à la présidentielles française en font même une promesse électorale franche, voire une mesure heureuse et salutaire de leur programme. Décidément c’est désormais le monde à l’envers!

viernes, 1 de junio de 2012

Je veux croire

En dépit des crises, des violences et du pessimisme ambiant au niveau mondial, je veux croire en un avenir paisible, prospère et prometteur pour nos enfants.

Je veux croire, mais aussi faire en sorte que ça soit ainsi.

Ne faisons pas comme ceux qui ont hypothéqué l'avenir des générations présentes et futures en recourant, de manière irresponsable et libertine à l'endettement à outrance, au jeu pervers du casino des marchés financiers et à la délectation dans la fausse abondance. Et surtout, n'oublions pas!

Soyons dignes du respect de ces enfants innocents, envers les parents que nous sommes. Faisons en sorte que leur candide idolâtrie et leur enthousiasme, ne s'éteignent pas à l'aurore de leur vie. Faisons en sorte que leurs rêves et leurs espoirs ne se transforment pas en amère et rebelle déception.

Si nous nous y attelons en conscience et sincérité, nous saurons, alors, quoi faire. Tout dépend désormais de nous et de notre capacité à associer harmonieusement, espérances, exigences et responsabilité. 

Alors et seulement alors, nos enfants aussi, sauront à leur tour, s'assumer.

Abdeslam Baraka

1 Juin 2012

martes, 29 de mayo de 2012

No caben lágrimas, solo cuenta el sudor

No llores, ni dejes lágrimas derramar,
¿Quien te ve y quien querrá oírte gritar?
No te quejes, de nada sirve estorbar,
Solo en tu sudor hallarás bienestar.

Levántate y diles que te sientes bien.
Dirán sus dudas, no te dejes afligir,
No les prestes la amargura de tu sien
Pues nunca sabrán su torpe desdén fingir.

Eres lo que eres y digno ser eres,
No te derrumbes nunca por tus quereres,
Bellos sueños y ambiciones frustradas.

Es solo imagen la de esos seres,
Que confunden felicidad y placeres
Que sufren por ser almas abandonadas.

Abdeslam Baraka

29 de mayo 2012

Que brille Tetuán

Con motivo de haber ganado la primera liga profesional de Marruecos 
(Moghreb Atlético de Tetuán-M.A.T).

Tetuán ha sido y será
Alegría, gloria y pátria.
Su gente, con gracia, sabrá
Hacer de la noche, día.

Su renacer se acerca,
Dios, haz de su sueño realidad
Presente que se ofrezca
A generaciones, con dignidad.

¡Que gane, que gane, Tetuán!
Algo debemos a tierra natal,
Afecto, no más, y saber amar.

Algo cierto escucharán
Tetuán es fuerte eje cimental
Que gane y que brille, mas allá del mar. 

Abdeslam Baraka

28 de mayo 2012

viernes, 18 de mayo de 2012

Levántate y camina, compatriota marroquí

"Levántate y camina, compatriota marroquí", tu País te necesita y puedes sentirte orgulloso de tu País. Podemos mejorarlo, debemos defenderlo, nadie mas que nosotros querrá hacer de nuestra tierra, el sueño de su vida. Solo nosotros podemos proteger a nuestra patria para que sea la cuna de nuestras libertades, de nuestro orgullo y el edén terrenal de nuestros hijos.

La crisis international, por fin nos trajo sus enseñanzas. Hasta están dispuestos a abandonar la cuna de la democracia y de la civilización greco-romana por unos cuantos duros y juegos sucios de los llamados mercados financieros.

¿De que estamos hablando?

Es hora de recordar a Cervantes à través de los consejos de Don Quijote de la Mancha a Sancho Panza: "Haz gala Sancho, de la humildad de tu linaje, y no te desprecies de decir que vienes de labradores; porque viendo que no te corres, ninguno se pondrá a correrte; y préciate más de ser humilde virtuoso, que pecador soberbio".

Abdeslam Baraka

18 de mayo 2012

lunes, 7 de mayo de 2012

L'Afrique martyrisée, par elle même

Que reste-t-il de l’Afrique,
Terre de générosité et d’abondance!
Qu’avons nous fait, mes frères, mes soeurs,
De ce don sublime du ciel,
De ce berceau unique et providentiel?

Depuis cinquante ans, au moins, que l’étranger est parti,
Qui peut, en justice, lui faire encore grief
De nos propres maux, de cette piètre condition
De ces êtres errants au gré du désespoir
Entre frontières minées et éclats de poudre noire?

Qui tient la machette aujourd’hui,
Et pourquoi faire?
Qui cherche encore à asservir
Un semblable et l’empêcher de vivre
sa propre et juste destinée?

Que manque-t-il à notre espèce,
Pour apprendre à respecter,
Le choix de vie et de parcours,
Le droit des autres à diverger
Et de clamer leur liberté.

L’Afrique est oubliée,
Martyrisée, par elle même.
Personne ne viendra à son secours
La période coloniale est bien révolue
Africains, jetons enfin notre propre dévolu.

Abdeslam Baraka

Rabat le 7 Mai 2012