domingo, 4 de diciembre de 2011

Cuando el silencio se acaba

Los pueblos callan,
Los pueblos padecen
Dolor y sufrimientos
Y tantos engaños violentos.

Los pueblos resisten
Los pueblos viven
Por ver el amanecer
Que les invite a renacer.

Los pueblos aspiran
Y vivir en paz, merecen
No están en sus genes
Revueltas y rebeliones.

¿A quien invocar,
A quien llamar,
Cuando la llaga aprieta
Y que el abandono se hace grieta?

No hay peor presagio
Que la ausencia del ruido necesario
Sea la dulce voz del viento
O el clamor del ser hambriento.

Los pueblos deniegan el desdén,
Los pueblos saben también,
Cuando el silencio se acaba,
Como imponer la luz del alba.

Abdeslam Baraka

Rabat el 4 de diciembre de 2011




sábado, 3 de diciembre de 2011

Approche occidentale déroutante

Drôle d'approche, celle qui nous vient d'Occident. Le succès électoral des partis à référence islamique témoignerait-il à lui seul de la transparence des élections et de la solidité des démocraties naissantes du Sud? Certes, dans le cas du Maroc, le pari et les résultas des dernières législatives est avéré et non contesté. D'ailleurs, le pluralisme politique et syndical n'y date pas d’hier.

Parallèlement, l'Occident appelle à la circonspection et à la prudence face à la percée de ces récents courants politiques, tout en incitant à une certaine confrontation ou tout au moins, en insinuant l'existence d'une profonde dichotomie du religieux et du civil dans les sociétés du sud de la Méditerranée, à travers ce qu'il est convenu de dénommer, laïcité (Notons qu'historiquement le terme concernait la relation des catholiques non cléricaux avec l’église).

N'oublions pas la position occidentale, à l'issue des dernières et désormais bien lointaines élections libres et démocratiques de Palestine occupée. A cette occasion, le rejet de l'expression de la volonté populaire et la non reconnaissance de la parole souveraine du Peuple palestinien, bien que déconcertantes, étaient de mise.

En conséquence, force est de reconnaître que nous ne devons compter que sur nous mêmes, croire en notre action et oeuvrer pour le bien de nos peuples, en toute responsabilité. Nos choix sont faits pour nous mêmes d'abord et nous serons seuls à les assumer. Tout le reste n'est que chimères, faux espoirs ou déceptions gratuites.

Bien souvent les réactions extérieures ne relèvent que d'une certaine forme de diplomatie versatile pour ne pas en dire davantage, que seule la détermination et la constance parviennent à estomper. Faisons donc la différence entre cette pratique opportuniste et les engagements internationaux de principes et de choix stratégiques durables.

Abdeslam Baraka

3 décembre 2011

viernes, 2 de diciembre de 2011

Palabrerías sobre la Primavera Arabe

Numerosas fueron las palabrerías sobre la "Primavera Arabe". Unas ensalzaban el movimiento sin temer el fuerte olor a sangre, otras se enredaban en conjeturas temerarias. Pocas son los que se acercaban de la objetividad y muchas fueron las que perseguían propósitos nítidamente oscuros.

El hecho es que los países en donde realmente ha prosperado el movimiento tienen un denominador común. Son Pueblos que sufrían de regímenes militares disfrazados de civil a través de la hegemonía implacable del partido único.

Empotrar la condición de árabe a este movimiento constituye, a mi juicio, un sinsentido.

Rebelarse en contra de una dictadura militar, de un partido único o hasta en contra de un mercado inhumano y dominante, vuelve a ser lo mismo. 

¿A que viene entonces hablar de raza, lengua o religión? La indignación nunca fue el privilegio de unos sin otros.

2 de Diciembre 2011


Abdeslam Baraka

miércoles, 30 de noviembre de 2011

¡Decir basta a los mercados internacionales!!!

Ante la perdida de control de la crisis internacional, me arriesgo a pensar que el G20 no le queda mas opción que la de suspender, por un tiempo razonable, la actividad de las bolsas de valores. 

Eso permitirá retomar el aliento, fijar nuevas reglas financieras y evitar a los pueblos la sumisión indigna y deshonroso  a las conminaciones leoninas del nuevo mercado globalizado. 

No se puede encaminar hacia soluciones posibles estando entre la espada y la pared. 

¡A situaciones excepcionales, medidas excepcionales!!!

Abdeslam Baraka

30 de Noviembre 2011

Halte aux injonctions léonines des marchés!

Face à la crise financière internationale, je me risque à dire que les docteurs du Monde devraient opter pour la suspension des bourses des valeurs, le temps de reprendre le souffle, asseoir de nouvelles règles financières et préserver les peuples de la soumission aux injonctions léonines du nouveau marché globalisé.

On ne peut s'acheminer vers des solutions avec un couteau sur la gorge!!!

A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

Abdeslam Baraka

30 Novembre 2011

Les marocains et le « printemps »

Le Printemps est une saison que les marocains et les marocaines connaissent depuis bien la nuit des temps. Ils ont toujours su tracer, par eux mêmes, leur chemins à travers les espaces infinis de leurs montagnes, déserts et prairies. 

Ils ont également su garder les secrets du maintien des arômes particuliers de leur saison préférée, loin des pollutions ambiantes.

Abdeslam Baraka

30 Novembre 2011

lunes, 28 de noviembre de 2011

Morir para vivir

Tengo que morir
Sin sufrir mi vejez
Sin tener que apoyarme
En el hombro de mi mujer.

Tengo que morir
Para que nazca la memoria,
De quien siempre quise ser
Quien tuvo, un día, temor a desaparecer.

Hay que morir
Para que fluya la esperanza
De quienes esperan en la sombra
El momento de vivir.

Vivir o morir
No es cuestión de pura alma
Mas bien es conciencia.
Del instante verdadero.

La Verdad corresponde al momento,
Es mía o tuya según el día,
La verdad es mentira
Cuando solo cunde la alegría y le habla al corazón

Los tiempos cambian
Y cuando las penas asoman
La verdad se hace tan solo verdad
Por tan alegre ser, que ser se quiera.

Olvida quien eres; tan solo eres,
Para bien o para mal;
Y nadie podrá cambiar
La huella certera de tu ser.

Camina por tu sendero
Sin mirar atrás
Ya otros se encargarán
De juzgar tus sigilosos pasos

Pero no soy quien para morir
A mi gusto y tomando cita
Con quien nos llama a luchar
Por vivir con dignidad.

Habrá que esperar
Habrá que seguir y currar
Para merecer el descanso
Del eterno luchador humano.

Abdeslam Baraka

28 de Noviembre 2011

sábado, 27 de agosto de 2011

Un sonnet pour le coeur

Mon coeur ne lit pas, mais aime dire,
Des mots; et qu'importe le délire.
Mon coeur n'écrit pas mais veut s'écrier
En poésie, à travers mon clavier.


Peu importe la pensée, l'idée nue,
Nulle chose n'est aussi bienvenue
Que les vers, qui en toute délicatesse
Savent mettre nos sentiments en liesse.


Un moment de bonheur, un sourire,
De tant d'aise un profond soupire,
Me comblent et m'indiquent le sentier.


Voilà, la sensation d'être ému
Par magie, par de simples mots qui muent
En douce cure de l'âme châtiée.

Abdeslam Baraka
27 Août 2011

sábado, 20 de agosto de 2011

Un hymne à l'émigré

J’aime mon pays
Il s’étend sur deux territoires
J’ai le coeur assez grand
Et la fierté de ses gloires

J’aime mon pays
Terre de tous mes ancêtres,
Celui qui m’abrite
Ou celui qui me voit naître .

Du soleil, à la blancheur des neiges
Seuls mes rêves m’accompagnent
Me guident et me protègent
Dans mes errances en rase campagne.

De la chaleur et du froid
Compagnons de tout le voyage
Je forge et vis ma foi
Dans l’effort, sans autre ambage

Que je sois triste ou heureux
Je travaille pour construire
Avec hargne et sérieux
Les maillons d’un avenir.

Pour moi même et pour mes enfants
Pour que vive l’humanité
Je décline les luttes d’antan
Et toutes les hostilités.

N’aies crainte noble citoyen
De ce grand pays que j’aime
Ma présence n’est qu’un moyen
Pour les volontés qui sèment;

Semer l’amour et puis partir,
Semer l’espoir et suivre sa voie
C’est là ma façon d’écrire
Mes chagrins et mes allègres joies.

N’aies crainte, un jour je m’en irai
Quand à coup sûr, mon heure sonnera
Là où je serai, je t’attendrai
Là où ma compagnie te comblera.

Ici bas resteront les frontières
Témoins de haines et de phobies
Que ceux qui maintiennent ces chimères,
Donnent enfin un sens à leur vie.

Personne n’emportera
De ce monde la moindre matière
Au moment où il aura,
Comme l’émigré, à quitter sa terre

N’aies crainte noble citoyen
Rapproches toi des barrières
Libre des chaînes et des liens
Au souvenir et goût amère


Abdeslam Baraka
Rabat le 20 Août 2011

martes, 16 de agosto de 2011

D'une larme, des flots de bonheur

Le monde peut devenir
Ce que la haine voudrait en faire
Tout aussi vrai, humain aussi,
Est le sentiment d’amour
Qui, lui, sait faire jaillir,
D’une larme versée,
Des flots de bonheur.
Dommage qu’il est encore un choix
Entre raison et folie.

Pourtant, une pensée pour les autres,
Un regard éveillé sur la candeur de l’enfant,
Sur les gens, ceux qui souffrent
Et ceux qui sombrent dans l’abondance,
Au point de la légère insouciance,
Suffiraient à bannir
Le mal que nous portons,
Pour que l’harmonie s’installe enfin
Entre les hommes, l’homme et sa Terre.

Rêvons ensemble
Osons tendre la main
Toucher celle de l’autre
Arborer un sourire sincère
Pour nous même d’abord,
Pour une paix intérieure
Qui fera de l’humilité
La source intarissable
D’une solidarité manquante.

Il n'est pas utopique de penser
Que le bon sens, que la volonté
Continuent âprement d'exister.
D'autres peuples avant nous,
Des contrées humides aux rudes déserts,
Trouvaient leur savant équilibre,
Jusqu'au jour où par mégarde ou cupidité,
Leur idéal métamorphosé, leur vertu égarée,
La corruption s'emparait, hélas, des âmes et de l'esprit.

Abdeslam Baraka
Rabat le 16 août 2011

miércoles, 10 de agosto de 2011

El fracaso del modelo dominante

No es utópico pensar que la razón y la voluntad de los pueblos, puedan forzar el giro decisivo que necesita la humanidad para retomar las riendas de su destino.

Cuando el 13 de Octubre de 2008 publicaba en la tribuna del diario El País el artículo titulado “La crisis financiera vista desde Rabat”, citaba al entonces secretario del tesoro americano Henry Paulson quien al presentar su plan de rescate ante el congreso de EE.UU., confesaba: “si no se aprueba, que Dios nos ayude”. Entonces no podía imaginar todo lo que quedaba por llegar. Aunque concluía mi artículo vaticinando que dicho plan parecía a todas luces insuficiente, nunca pensé que tres años después, el Altísimo seguiría siendo solicitado, a pesar de las relucientes fotos de familia del G20 y de los numerosos anuncios de medidas de regulación y de buen gobierno.

Hace poco, el Presidente Obama advertía que si el Congreso no llegaba a un acuerdo para elevar el techo de la deuda federal, el mundo corría hacia el peligro de una “crisis global”. Pero el nuevo plan se queda corto a pesar de su aprobación, pues no evita las repercusiones previstas por falta de acuerdo y no desactiva la espiral de desconfianza de los mercados financieros.

Tres años después, la segunda gran réplica de la crisis financiera esta servida, de nuevo desde los Estados Unidos . En el intervalo, varios Estados del viejo continente entraron en quiebra, otros retomaron el uso de la porra para implementar duras medidas de austeridad y tratar de yugular el descontento popular creciente. Se inició una nueva guerra en Libia y la “Primavera Árabe” sigue prometiendo ser larga, corriendo el riesgo de quedarse fuera de temporada y hacer durar una funesta lucha fratricida.

Ante la perdura de la crisis y sus rebotes ya no hay lugar a tergiversaciones y falsas promesas. Los remedios propios al sistema no han dado resultado y los expertos en la materia no pueden dar mas de sí. Sus fórmulas de reducción del déficit, del aumento del impuesto, de recortes sociales, de reforma laboral para desbaratar y facilitar el despido, de fomento del crecimiento a través del consumo…etc., han provocado suficientes estragos y derramado muchas lágrimas.

Nadie alude al equilibrio social ni a los derechos inherentes a la condición humana con la consecuente prioridad que se merecen. Hasta el ideal democrático se ve salpicado por el sometimiento de los gobernantes a un mercado dominante, sin juicio ni reglas y no queda a los pueblos mas remedio que indignarse, cada cual a su manera.

El crecimiento a nivel de cifras y estadísticas no lo es todo, máxime cuando se trata de un crecimiento forzado por medio de la agravación del endeudamiento de las familias o a través de obras de prestigio y de oportunismo electoralista. Esa clase de crecimiento a toda costa no hace mas que inflar la burbuja que nos sumerge en un largo sueño del que solemos despertarnos repentinamente atónitos y desilusionados. De igual manera, el crecimiento no puede ser global, puesto que los pueblos no disponen del mismo nivel de desarrollo y riquezas. La actual situación de los países del sur de Europa lo ilustra perfectamente.

En espera de que los economistas se pongan de acuerdo sobre los factores determinantes de un desarrollo duradero, equilibrado y humano, pertenece a los políticos retomar la iniciativa, recobrando su autonomía de decisión, sustentada en el mandato popular y hacer uso del sentido común.

Se trata en primer lugar, para cada Estado de conocer sus posibilidades y de reconocer sus límites en el marco de la transparencia democrática responsable, priorizando la formación, la salud y el bienestar mínimo razonable de su pueblo antes que cualquier gasto superfluo.

En segundo lugar, hacer del recurso a mas democracia directa una tendencia irrevocable, cada vez que se tengan que tomar decisiones de envergadura que comprometan el futuro de los ciudadanos. Y por fin, tratar de rescatar la condición humana de la espiral consumista en la que se ha visto envuelta, no siendo exagerado tampoco hablar de liberarla de la situación de casi esclavitud y de estrés a la que la someten las luchas de competitividad y de rendimiento empresariales.

No es utópico pensar que la razón y la voluntad de los pueblos, puedan forzar el giro decisivo que necesita la humanidad para retomar las riendas de su destino. No hay razón para que no encuentre su equilibrio en nuevas sendas en armonía con su condición y con la tierra que la acoge y que la nutre.

Rabat el 10 de agosto 2011.

Abdeslam Baraka

miércoles, 22 de junio de 2011

Empecemos pues con este proyecto de Constitución y no bajemos la guardia para las siguientes etapas.

Los que llaman al boicot de la Constitución, los que llaman a votar en contra, están movilizados. Al contrario, los que apoyan la nueva Constitución parecen tan seguros del resultado que se desmovilizan cuando no hacen prueba de cierta timidez y dificultad para exteriorizarse. 

Este estado de ánimo permite los que acostumbran a aterrorizar a los que no piensan como ellos que probablemente estén ganando la batalla. 

Nuestra lucha no hace mas que empezar. El actual proyecto de Constitución, solo pone en nuestras manos los principios e instrumentos que nos permitirán construir juntos el Marruecos del presente y del futuro que tanto anhelamos para nuestros hijos. 

Todos los derechos y obligaciones enunciados deberemos ganarlos por nuestra acción cotidiana y comportamiento ciudadano refiriéndonos a la nueva carta magna, apoyándonos en una movilización permanente y una lucha diaria. Al menos tendremos una referencia constitucional y derechos que invocar.

La apuesta es seria e histórica, por lo que la movilización de todos los marroquíes es necesaria y urgente y deberá ser sostenida.

Si algunos partidos o sindicatos optan por limitarse a una campaña tradicional y lacónica, haya ellos, nosotros, los usuarios de redes sociales no nos limitaremos a ello. El momento todavía no está para la auto-satisfacción o el simple apoyo formal. El éxito se contará voto por voto y en función de la taza de participación internacionalmente comprobada.

Apelo a la consciencia de cada ciudadano para que la movilización presente y futura sea real por una democracia real.

Empecemos pues con este proyecto de Constitución y no bajemos la guardia para las siguientes etapas.

Abdeslam Baraka


http://www.map.ma/fr/sections/accueil/texte_integral_du_pr/view

domingo, 22 de mayo de 2011

Los tiempos venideros nos hablarán

El aroma de Jazmín, aún teniendo la primicia del primer soplo, no tendría posibilidad alguna de influir en el sistema mercantilista mundial, sin el nacimiento de un movimiento ciudadano en Europa y América. Además tendría que ser económicamente asistido para producir un mínimo efecto a nivel nacional y no perder su aliento defraudando a su propia ciudadanía.

En cambio el movimiento pacífico de la juventud y de la ciudadanía española "Democracia Real Yá", tiene la ocasión de ser el catalizador de la transformación necesaria y profunda de un sistema global injusto.

Con todo el respeto, hay que decir que ni los pueblos de Islandia ni de Grecia, tampoco los de Irlanda y Portugal tendrían el mismo peso e impacto a nivel universal, puesto que sus movimientos correrían el riesgo de ser señalados como simples protestas anti-gubernamentales debidas a una presunta responsabilidad puntual de mala gestión estatal.

Sin embargo, nadie puede dudar de que los españoles viven en democracia y lejos de ellos una quiebra de Estado. Eso indica que las democracias jóvenes y vigorosas son conscientes de la necesidad de resistir a las derivas de un concepto salvaje e inhumano, de un cierto neoliberalismo dominante y extremadamente reductor.

Los tiempos venideros nos hablarán.

Abdeslam Baraka

22 de mayo 2011

miércoles, 18 de mayo de 2011

Ni tiranía ni democracia sumisa

Lo que ocurre actualmente en España con el movimiento "Democracia real ya" demuestra que la brisa surgida inicialmente al sur de mediterráneo con aroma de Jazmín, no es una revuelta contra la tiranía o la democracia, sino un grito de la juventud y de la sociedad en su conjunto, en contra de un sistema económico « empobreceror" y excluyente.

Es importante tomar nota de la interpretación adecuada de los acontecimientos, para no perder tiempo en conjeturas erróneas de consecuencias peligrosas e inesperadas.

Este movimiento, que no tardará en ser universal, busca el cambio de las reglas de juego en el sentido que se establezcan nuevas referencias, que tengan en cuenta la condición de dignidad humana y su futuro sostenible.

Se podría resumir a la siguiente constatación: "Ni tiranía ni democracia sumisa". Claro que comprendo que sería una paradoja a juicio de muchos y reconozco el carácter extravagante de la comparación. Lo cierto es que tanto las democracias como las tiranías podrían tener algo en común, que es el sometimiento al sistema económico y financiero global. 

Un sistema que consiguió provocar la mayor crisis mundial de todos los tiempos y que se jacta de recuperar sus ganancias, recobrar sus bonos y jubilaciones doradas, a costa de incremento de impuestos, sacrificios sociales e ignorando a miles de ciudadanos en situación de precariedad.

Indignados con razón, sin perder la razón de la indignación.

Desde hace tiempo se ha venido hablando de la pasividad de la juventud frente a la política y casi se le ha tratado  de  inconsciente e irresponsable. Se llegó a temer por el futuro de nuestras sociedades, por causa de esa pretendida falta de relevo. Una actitud que no contaba con la capacidad de reacción y de movilización de la nueva generación, que si no tenía tendencia participativa, era justamente por el rechazo hacia un sistema de castas políticas que les resultaba inoperante y por el que no sentían ninguna atracción. Pero las crisis tienen al menos el mérito de desencadenar reacciones inesperadas y en muchos casos necesarias.

Si el conflicto de generaciones esta establecido a nivel del núcleo familiar,  hay que reconocer que se da con la misma acuidad a nivel político y social. Nadie puede ser menor de edad toda su vida y mucho menos un ciudadano con capacidad de voto y discernimiento. Nadie puede quedar pasivo ante el sometimiento al dictado de los bancos y especuladores financieros. Nadie puede quedar pasivo ante  la desdicha propia y ajena y nadie puede dar la espalda a la pobreza y a la desesperación.

La actual llamada de atención concierne tanto a unos como a otros. A los poderosos, por no percatarse de poner un techo a sus pretensiones y no haber tenido la habilidad de ser lo suficientemente solidarios para compartir en lo razonable. A los seguidores, que sabiendo que la realidad de nuestras sociedades es lo que es, no supieron despreciar la atracción de la fastuosidad del poder y resistirse al codeo con los poderosos. Sin embargo "los de abajo" les esperaban y pudieron creer en ellos.

Esto no es una rebeldía. Es un problema real que merece reflexión y diálogo con los que deberán hoy y mañana, tomar las riendas de nuestro itinerario. Es algo que merece ser considerado en serio, sin olvidar que igualmente, crea el ambiente propicio a toda clase de intrusiones y desviaciones por los riesgos totalitarios de toda índole que nos asechan.

Queda por creer en la consciencia de nuestra juventud y  apostar por la posibilidad de que nos dejaría acompañarla  en sus decididos pasos así como por nuestra voluntad de entrever su futuro y no el nuestro.

De hecho se busca un nuevo sentido a la democracia.

Abdeslam Baraka

18 de Mayo 2011

jueves, 5 de mayo de 2011

Violencia duradera


Lo que parecía tomar los colores de primavera, en aras de un renacer democrático y pacífico al sur del Mediterráneo, se esta transformando en un proceso sangriento y devastador, con consecuencias imprevisibles sobre la situación geopolítica y el futuro de los pueblos de la zona. Sin embargo, desde los primeros brotes de la revolución del Jazmín, que supo mantener el relativo carácter pacífico del movimiento, a pesar de su espontaneidad y ausencia de liderazgo, la mayoría de los observadores no dudaban en apostar por la teoría de los dominós, cuando no se arriesgaban a la imprudente comparación con la caída del muro de Berlín. 

Los trágicos acontecimientos que se viven actualmente en varios países Árabes, invitan a superar la mirada crítica sobre teorías y predicciones que se hicieron en su momento, para centrarse sobre la gravedad de la situación en razón del estancamiento de unos conflictos inicialmente internos que manifiestamente, tienden a transformarse en verdaderas guerras civiles, con serias consecuencias sobre el entorno de vecindad y con riesgos de internacionalización.

El caso de Libia, aún siendo el mas conmovedor, no es mas que la punta del Iceberg. Todo indica que los peculiares vientos de cambio que han soplado y siguen, en la ribera sur del Mediterráneo se habrían beneficiado, en sus primeros soplos, del efecto sorpresa que ha dejado desarmados a regímenes no adeptos a la libertad y a la protesta popular y sobre todo, convencidos de poder amordazar cualquier anhelo de libertad y movimiento democrático que se manifieste. La resistencia que oponen, hoy en día, regímenes similares a los que han sido derrocados de manera rápida y sorprendente, augura tiempos de tempestades y tormentas.

Por otra parte, nuevos factores han entrado en juego, en particular, la controvertida resolución 1973 del Consejo de Seguridad de la ONU, temeraria para unos, necesaria para otros, pero que no deja de ser peculiar, por la elasticidad que permite a nivel de interpretación y eventual ampliación de la intervención autorizada. Una operación que empezó bajo el nombre clave de "Alba de la Odisea" y terminó en manos de la OTAN bajo el nombre de "Protector Unificado", sin resultados contundentes hasta el momento.

Otro foco de tensión que no se puede despreciar, se sitúa en Bahrein, con la intervención de apoyo militar por parte del Consejo de Cooperación para los Estados Árabes del Golfo, así como la consecuente reacción iraní. En este caso, el elemento confesional y el contencioso territorial latente, incrementan seriamente el nivel de alerta en la zona.

El caso de Yemen es aún mas complejo. La composición tribal de la sociedad y la proliferación de armas de todo calibre en el país, constituyen una seria amenaza a la estabilidad de los Estados vecinos de Arabia Saudí y de Oman, sin hablar de su situación estratégica en el golfo de Aden  que representa un escollo de peso a la navegación marítima, en particular, en lo que atañe a la ruta del petróleo.

Queda por mencionar, por ahora, el caso de Siria que empieza a preocupar seriamente a la comunidad internacional, en cuanto a la violencia prevaleciente en varias zonas del país, a tenor de las manifestaciones persistentes. En este caso también, las posibilidades de desbordamiento sobre el entorno próximo son altas y revisten una sensibilidad particular, dada la vecindad con Israel, Líbano y Turquía y las consecuentes implicaciones políticas, confesionales y étnicas, propias de un hervidero histórico que sigue vivo.

Ante tal panorama, la cuestión es saber si la comunidad internacional esta dispuesta a presenciar, de manera atónita, tanta inestabilidad y persistente violencia en una zona vital para la economía mundial y la paz universal. ¿O es que un conflicto de mayor envergadura se vislumbra en el horizonte?

Todo indica que un nuevo orden regional está en gestación, en el que Turquía, en su calidad de potencia militar y de ejemplo democrático de corte confesional moderado, está tomando posición para jugar un papel fundamental en las próximas etapas.

Cualquiera que sea el curso que tomen los acontecimientos, es preciso recordar que el conflicto palestino-israelí, seguirá siendo clave en la toma de decisión occidental. Es posible, que todo dependa de la postura de Israel frente a la ocasión histórica que se le presenta, desde la reconciliación reciente de las diferentes facciones palestinas, en vistas a garantizar una paz duradera, su propia seguridad y tener el privilegio de sonar el tañido fúnebre del "choque de civilizaciones".  


Abdeslam Baraka
Rabat  a 30 de abril 2011
Observación: El diario El País publicó el día 14/5/2011 un reportaje firmado Enric González, desde Jerusalem bajo el título "La primavera árabe se tiñe de sangre". Me sorprendió la similitud flagrante del reportaje con el presente artículo, por lo que hice una denuncia ante la defensora del lector del propio diario, sin mas pretensión que la de una excusa pública del periodista. Ustedes juzgarán.

Enlaces de publicación en otros medios

viernes, 8 de abril de 2011

Anhelos de cambio y ausencia de alternativas

Los movimientos del sur del Mediterráneo se caracterizan por la reivindicación de cambio, de ansias de libertad y de democracia y, al mismo tiempo, coinciden en la ausencia de programas alternativos.

Con excepción del rechazo legítimo a las dictaduras y al sistema instaurado por repúblicas totalitarias y paradójicamente hereditarias, las aspiraciones al cambio no parecen desembocar en movimientos organizados capaces de definirse ideológicamente y de presentar alternativas de gobierno. Alternativas que deberían realizar el cambio sin provocar la pérdida de confianza por parte de inversores nacionales y extranjeros, y dar respuesta a las reivindicaciones de empleo, de bienestar y de crecimiento.

Sea en Túnez o en Egipto, las organizaciones partidistas, los grupos de Facebook y hasta el discurso político en general no parecen ofrecer programas y propuestas de desarrollo.

A pesar de la importancia fundamental que reviste un marco constitucional renovado y progresista, este último no deja de ser un instrumento puesto en manos de actores políticos que, tarde o temprano, terminarán asumiendo la gestión de gobierno. En contextos históricos de esta naturaleza, no se concibe que la elección del ciudadano se dirija hacia la personalidad de los candidatos, sino más bien hacia programas serios y transparentes que les inspiren confianza y que les reconforten en sus sacrificios.

Cierto que nadie puede discutir el impulso democrático que se ha revelado en el sur del Mediterráneo, de la misma manera que no se puedan negar las serias dudas de las opiniones públicas occidentales, en relación con un modelo económico que las ha llevado a la actual crisis y en ciertos casos a la quiebra de Estados.

De allí la urgente necesidad de una hoja de ruta clara y estructurada que permita a los ciudadanos entrever su presente y su futuro con confianza y determinación. Es decir, lo propio de los partidos políticos en cualquier democracia que se respeta.

La actual crisis que atraviesa la democracia representativa occidental nos invita a dudar de la capacidad de los partidos a asumir sus mandatos en armonía con las bases que las han votado. El ejemplo de la elección de David Cameron y las inmediatas medidas impopulares tomadas por su gobierno, en desfase con el programa electoral, no hace más que resaltar la carestía y dificultad del estado democrático. De igual modo el actual conflicto libio, viene a confirmar el fenómeno, poniendo de relieve el antagonismo entre los apoyos parlamentarios a la intervención militar y el rechazo de la opinión pública, reflejada en los sondeos.

Tratando de guardar un cierto optimismo, se puede pensar que las convulsiones sociales y reformas constitucionales que se vislumbran en estos países, sabrán evitar estas imperfecciones democráticas que se han dado en el norte del Mediterráneo.

Es posible que la vía ideal para realizar este ajuste democrático pase por recurrir a más democracia directa a través de de consultas nacionales y locales en temas que interesen a los ciudadanos o que hipotequen su futuro. Otro conducto sería el de reforzar el acceso a las mociones de censura para mantener el dinamismo del proceso democrático. Y por último, quedaría la opción de constitucionalizar principios y acuerdos fundamentales que obliguen a todo equipo de gobierno, cualquiera que sea su inspiración ideológica.

Se trata, a fin de cuentas, de ofrecer al ciudadano la posibilidad de fijar sus necesidades y de ordenar sus prioridades en función de las posibilidades del Estado, antes de recurrir a las formulas de las instancias financieras internacionales que han lucido por sus fracasos.

Los gritos de cambio que se elevan en el mundo, coinciden en culpar a un sistema político y financiero que se ha ido instalando paulatina y perniciosamente desde una mundialización salvaje y desordenada, que sólo beneficia a especuladores y a mercaderes sin escrúpulos. La crisis financiera que se inició en 2008 es prueba suficiente de que los Estados son rehenes de intereses financieros, que terminan por hacer asumir al contribuyente sus déficits, pérdidas de sus especulaciones y sus errores de gestión.

Es hora de que cada cual vuelva a asumir sus funciones naturales, en primer lugar los Estados, protegiendo a los ciudadanos de las derivas del sistema, en espera de los antídotos y del reajuste de un modelo de sociedad que no termina de consolidarse.

Abdeslam Baraka
Rabat 7 de abril 2011

Centro de colaboraciones solidarias






















viernes, 25 de marzo de 2011

Libia no debería ser un campo de experimentación

La última resolución del Consejo de Seguridad sobre la situación en Libia continua siendo objeto de debate y controversias. Como siempre, se trata de la interpretación de los términos de la citada resolución.

A diferencia de las precedentes resoluciones que autorizaban el uso de la fuerza, y donde el mando de la coalición era conocido y ejercía de coordinador de las operaciones y de interlocutor único, en este caso, ese instrumento brilla por su ausencia. A lo sumo, el Consejo de Seguridad pide a los Estados miembros "el establecimiento de un mecanismo apropiado". El hecho es que este mecanismo no se ha puesto en marcha pero los ataques sí que han empezado. Sólo gracias a los medios, sabemos que habría una repartición de tareas por franjas horarias o por zonas, y que el mando militar no estaría definitivamente fijado. Lo cierto es que sólo disponemos de suposiciones y de ninguna certeza, salvo la de la realidad de los bombardeos que intervienen por turno. A última hora nos llega la noticia de que a la OTAN se la podría asignar un papel de apoyo y habría un "mando político" para la operación.

Aunque nos encontramos ante una situación que podríamos calificar de insólita en sí, lo más preocupante se refiere a las divergencias en cuanto a los objetivos.

Si nos referimos a los términos aparentes de la resolución, podemos destacar que exige el alto el fuego inmediato decide el envío de un comité especial de alto nivel con el fin de facilitar el diálogo decide establecer una zona de prohibición de vuelos autoriza a los Estados miembros, a título nacional o por conducto de organizaciones o acuerdos regionales de cooperación, a adoptar todas las medidas necesarias para proteger a los civiles y las zonas habitadas por civiles, excluyendo el uso de una fuerza de ocupación extranjera, de cualquier clase y en cualquier parte del territorio libio.

Estas implican, pues, acciones diplomáticas y militares paralelas que se aplicarían a todas las partes beligerantes armadas con el fin de proteger a los civiles e implementar el diálogo y la Zona de exclusión aérea, así como la puesta en marcha de mecanismos de coordinación y de seguimiento, sin olvidar el cumplimiento del embargo de armas sobre todo el territorio libio.

Vista desde esta perspectiva, la resolución parece privilegiar la vía del diálogo y de la concordia nacional en Libia, bajo la amenaza del recurso a la fuerza con el fin de imponer las exigencias mencionadas. Mientras que sobre el terreno los Acontecimientos parecen tomar otra dirección, ya no son un secreto para nadie las serias críticas de miembros de la comunidad internacional así como las reservas ante ciertos componentes de la coalición,  ¿no sería urgente que el Consejo de Seguridad volviera a tomar cartas en el asunto y precisara el alcance de la acción de la coalición, en el sentido del interés del pueblo libio y del respeto a la legalidad internacional en todas sus dimensiones? Estamos hablando de vidas humanas, de la estabilidad regional y de la preservación de la unidad e integridad territorial de un Estado soberano. Está en juego la credibilidad y el prestigio de una iniciativa de ámbito humanitario internacional, tal como fue presentada y aprobada.

Lo que también es preciso temer es que la explosión de armas de ambas partes, además los bombardeos realizados bajo la cobertura de la ONU, desbaraten y ahoguen un renacimiento responsable, pacífico y cívico de los pueblos del sur del Mediterráneo, que con todo derecho pretenden su plena emancipación y la igualdad internacional.

Los que hoy se escudan en una resolución del Consejo de Seguridad, son los mismos que ignoraron durante décadas los legítimos derechos del pueblo palestino y el exilio forzado de una población martirizada. Y justamente por ello, las resoluciones de Naciones Unidas nunca serán creíbles para los demás pueblos mientras no se apliquen al Estado de Israel.

La humanidad es una e indivisible, la dignidad también. No puedo sentirme libre si mi vecino no lo es. Si admitimos que a causa de un cierto sentimiento de culpabilidad histórica en Europa hacia el pueblo judío, víctima del abyecto nazismo y el fascismo, un Estado pretenda actuar por encima de la leyes internacionales, y que se trate de  justificar una ocupación territorial y el escarnio del pueblo palestino inocente, es que el “nuevo mundo” y “la primavera árabe” no se presentan con buenos auspicios.

Abdeslam Baraka
Centro de Colaboraciones Solidarias

25 de marzo 2011