domingo, 4 de diciembre de 2011

Cuando el silencio se acaba

Los pueblos callan,
Los pueblos padecen
Dolor y sufrimientos
Y tantos engaños violentos.

Los pueblos resisten
Los pueblos viven
Por ver el amanecer
Que les invite a renacer.

Los pueblos aspiran
Y vivir en paz, merecen
No están en sus genes
Revueltas y rebeliones.

¿A quien invocar,
A quien llamar,
Cuando la llaga aprieta
Y que el abandono se hace grieta?

No hay peor presagio
Que la ausencia del ruido necesario
Sea la dulce voz del viento
O el clamor del ser hambriento.

Los pueblos deniegan el desdén,
Los pueblos saben también,
Cuando el silencio se acaba,
Como imponer la luz del alba.

Abdeslam Baraka

Rabat el 4 de diciembre de 2011




sábado, 3 de diciembre de 2011

Approche occidentale déroutante

Drôle d'approche, celle qui nous vient d'Occident. Le succès électoral des partis à référence islamique témoignerait-il à lui seul de la transparence des élections et de la solidité des démocraties naissantes du Sud? Certes, dans le cas du Maroc, le pari et les résultas des dernières législatives est avéré et non contesté. D'ailleurs, le pluralisme politique et syndical n'y date pas d’hier.

Parallèlement, l'Occident appelle à la circonspection et à la prudence face à la percée de ces récents courants politiques, tout en incitant à une certaine confrontation ou tout au moins, en insinuant l'existence d'une profonde dichotomie du religieux et du civil dans les sociétés du sud de la Méditerranée, à travers ce qu'il est convenu de dénommer, laïcité (Notons qu'historiquement le terme concernait la relation des catholiques non cléricaux avec l’église).

N'oublions pas la position occidentale, à l'issue des dernières et désormais bien lointaines élections libres et démocratiques de Palestine occupée. A cette occasion, le rejet de l'expression de la volonté populaire et la non reconnaissance de la parole souveraine du Peuple palestinien, bien que déconcertantes, étaient de mise.

En conséquence, force est de reconnaître que nous ne devons compter que sur nous mêmes, croire en notre action et oeuvrer pour le bien de nos peuples, en toute responsabilité. Nos choix sont faits pour nous mêmes d'abord et nous serons seuls à les assumer. Tout le reste n'est que chimères, faux espoirs ou déceptions gratuites.

Bien souvent les réactions extérieures ne relèvent que d'une certaine forme de diplomatie versatile pour ne pas en dire davantage, que seule la détermination et la constance parviennent à estomper. Faisons donc la différence entre cette pratique opportuniste et les engagements internationaux de principes et de choix stratégiques durables.

Abdeslam Baraka

3 décembre 2011

viernes, 2 de diciembre de 2011

Palabrerías sobre la Primavera Arabe

Numerosas fueron las palabrerías sobre la "Primavera Arabe". Unas ensalzaban el movimiento sin temer el fuerte olor a sangre, otras se enredaban en conjeturas temerarias. Pocas son los que se acercaban de la objetividad y muchas fueron las que perseguían propósitos nítidamente oscuros.

El hecho es que los países en donde realmente ha prosperado el movimiento tienen un denominador común. Son Pueblos que sufrían de regímenes militares disfrazados de civil a través de la hegemonía implacable del partido único.

Empotrar la condición de árabe a este movimiento constituye, a mi juicio, un sinsentido.

Rebelarse en contra de una dictadura militar, de un partido único o hasta en contra de un mercado inhumano y dominante, vuelve a ser lo mismo. 

¿A que viene entonces hablar de raza, lengua o religión? La indignación nunca fue el privilegio de unos sin otros.

2 de Diciembre 2011


Abdeslam Baraka